Les paroles de la chanson
« Le nouveau producteur »
Batlik
au pied d’un grand fauteuil en cuir
sur un plancher fait de bois vénitien
un petit chien regarde dormir
son maître en lui léchant la main
c’est le nouveau producteur
celui d’aujourd’hui
celui qui fait son beurre
et l’argent de celui ci
le producteur de disques
ne prend plus aucun risque
son empire
ne semble pas prêt de mourir
libre comme un artiste aujourd’hui
c’est être bardé de contrats de contraintes
de livres de comptes de plaintes
contre ceux qui vendent et exploitent
le substantifique rien
tu te retrouveras en chien
devant deux portes blindées
bloquées par deux vigiles
protégeant les intérêts
des capitaux privés
que tu leur auras cédé
comme on cède à une femme
ou comme on vent son âme
mais pas au diable
pas au diable
à un entrepreneur véreux
savoir lequel importe peu
puisque tous sont complices
d’avoir un jour poussé le vice
jusqu’à dire vas y signe là
et ta chanson on l’entendra
partout tout le temps
ça fera plaisir à ta maman
jusqu’à penser qu’il est normal
qu’un artiste du Bengal
et qu’un autre en Amérique
bossent pour la même filiale
pour une brochette d’actionnaires
les bras croisés le cul par terre
qui attendent et attendent
que tombent leurs dividendes
pour un type qui fait trembler
le ministre des finances
en lui disant soit vous m’aidez
soit ma boîte quitte la France
mais vas y arrache toi
emporte tes merdes avec toi
emporte ton monopole
cette sombre mafia.
emporte toute ta coke
tes clics et tes clacs
personne autour de moi
ne rêve d’une tournée à la Fnac
pars sans payer tes dettes
on garde nos pourcentages et toi
garde tes miettes
au pied d’un grand fauteuil en cuir
sur un plancher fait de bois vénitien
un petit chien regarde dormir
son maître en lui léchant la main
sur un plancher fait de bois vénitien
un petit chien regarde dormir
son maître en lui léchant la main
c’est le nouveau producteur
celui d’aujourd’hui
celui qui fait son beurre
et l’argent de celui ci
le producteur de disques
ne prend plus aucun risque
son empire
ne semble pas prêt de mourir
libre comme un artiste aujourd’hui
c’est être bardé de contrats de contraintes
de livres de comptes de plaintes
contre ceux qui vendent et exploitent
le substantifique rien
tu te retrouveras en chien
devant deux portes blindées
bloquées par deux vigiles
protégeant les intérêts
des capitaux privés
que tu leur auras cédé
comme on cède à une femme
ou comme on vent son âme
mais pas au diable
pas au diable
à un entrepreneur véreux
savoir lequel importe peu
puisque tous sont complices
d’avoir un jour poussé le vice
jusqu’à dire vas y signe là
et ta chanson on l’entendra
partout tout le temps
ça fera plaisir à ta maman
jusqu’à penser qu’il est normal
qu’un artiste du Bengal
et qu’un autre en Amérique
bossent pour la même filiale
pour une brochette d’actionnaires
les bras croisés le cul par terre
qui attendent et attendent
que tombent leurs dividendes
pour un type qui fait trembler
le ministre des finances
en lui disant soit vous m’aidez
soit ma boîte quitte la France
mais vas y arrache toi
emporte tes merdes avec toi
emporte ton monopole
cette sombre mafia.
emporte toute ta coke
tes clics et tes clacs
personne autour de moi
ne rêve d’une tournée à la Fnac
pars sans payer tes dettes
on garde nos pourcentages et toi
garde tes miettes
au pied d’un grand fauteuil en cuir
sur un plancher fait de bois vénitien
un petit chien regarde dormir
son maître en lui léchant la main