Les paroles de la chanson
« Le noceur »
Francis Cabrel
La voiture avançait
Dans la pénombre humide
L’homme avait choisi son quartier
Un carillon sonnait
Pour dire que la nuit se termine
Mais pour un fêtard
Il est trop tôt pour rentrer
La nuit a été chaude
En alcools, en farines légères
Ces gens-là ont tout ce qu’ils veulent
Mais lui, il s’était inventé
Un jeu supplémentaire
Surtout, surtout
Ne jamais rentrer seul
C’est pas un jeu précis
C’est plutôt son envie de plaire
Quelque chose comme passer du bon temps
C’est pour ça qu’il a choisi
Ce quartier ordinaire
Cette fin de nuit parmi les pauvres gens
Lui, c’est un noceur, un noceur, un noceur
Un dandy, un rouleur
La première fille qu’il croise
Il sait qu’il doit faire vite
Alors, il lui sourit pour ne pas qu’elle s’inquiète
Une sorte de jazz monte
Comme il baisse la vitre
Elle n’a même pas tourné la tête...
Il reste un bar ouvert
Où quelques soûlards se cramponnent
Et où la serveuse ne s’étonne de rien
Il laisse la voiture devant
Il est sûr que ça l’impressionne
Mais elle a répondu en retirant sa main
Elle a dit : no sir, no sir
La vie a fait de toi un dandy, un rouleur
T’avances comme au volant d’un cargo, d’un croiseur
J’aime pas comme tu claques des doigts
Elle a dit : no sir, no sir
T’es tombé du côté des nantis, des menteurs
Dans ta poitrine j’entends le battement d’un compteur
Faut pas que tu comptes sur moi
On n’a pas la vie facile
Hey, mais on a tout ce qu’il faut
On a rangé les évangiles
On fera plus de cadeau
On voit venir le jour
C’est comme la chance qui nous quitte
Il faut partir avant que tout ne se complique
Dans cette chasse à cour
Y a quand même une limite
Celle de rentrer avant que ne s’éteigne l’éclairage public
Il revient vers chez lui
Le portail électrique
Et les allées de graviers entre les massifs de fleurs
Faire un peu de café
Mettre un peu de musique
Oublier ce que cette fille lui disait tout à l’heure...
Quand elle parlait d’un noceur... d’un noceur
Et puis elle a parlé de dandy, de rouleur
Et aussi de cargo, de croiseur
De gens qui claquent des doigts
Elle a dit : no sir, no sir
T’es tombé du côté des nantis, des menteurs
Dans ta poitrine j’entends le battement d’un compteur
Il faut pas que tu comptes sur moi
Elle a dit : no sir, no sir
La vie a fait de toi un dandy, un rouleur
T’avances comme au volant d’un cargo, d’un croiseur
J’aime pas comme tu claques des doigts
Hey, elle a dit : no sir
Dans la pénombre humide
L’homme avait choisi son quartier
Un carillon sonnait
Pour dire que la nuit se termine
Mais pour un fêtard
Il est trop tôt pour rentrer
La nuit a été chaude
En alcools, en farines légères
Ces gens-là ont tout ce qu’ils veulent
Mais lui, il s’était inventé
Un jeu supplémentaire
Surtout, surtout
Ne jamais rentrer seul
C’est pas un jeu précis
C’est plutôt son envie de plaire
Quelque chose comme passer du bon temps
C’est pour ça qu’il a choisi
Ce quartier ordinaire
Cette fin de nuit parmi les pauvres gens
Lui, c’est un noceur, un noceur, un noceur
Un dandy, un rouleur
La première fille qu’il croise
Il sait qu’il doit faire vite
Alors, il lui sourit pour ne pas qu’elle s’inquiète
Une sorte de jazz monte
Comme il baisse la vitre
Elle n’a même pas tourné la tête...
Il reste un bar ouvert
Où quelques soûlards se cramponnent
Et où la serveuse ne s’étonne de rien
Il laisse la voiture devant
Il est sûr que ça l’impressionne
Mais elle a répondu en retirant sa main
Elle a dit : no sir, no sir
La vie a fait de toi un dandy, un rouleur
T’avances comme au volant d’un cargo, d’un croiseur
J’aime pas comme tu claques des doigts
Elle a dit : no sir, no sir
T’es tombé du côté des nantis, des menteurs
Dans ta poitrine j’entends le battement d’un compteur
Faut pas que tu comptes sur moi
On n’a pas la vie facile
Hey, mais on a tout ce qu’il faut
On a rangé les évangiles
On fera plus de cadeau
On voit venir le jour
C’est comme la chance qui nous quitte
Il faut partir avant que tout ne se complique
Dans cette chasse à cour
Y a quand même une limite
Celle de rentrer avant que ne s’éteigne l’éclairage public
Il revient vers chez lui
Le portail électrique
Et les allées de graviers entre les massifs de fleurs
Faire un peu de café
Mettre un peu de musique
Oublier ce que cette fille lui disait tout à l’heure...
Quand elle parlait d’un noceur... d’un noceur
Et puis elle a parlé de dandy, de rouleur
Et aussi de cargo, de croiseur
De gens qui claquent des doigts
Elle a dit : no sir, no sir
T’es tombé du côté des nantis, des menteurs
Dans ta poitrine j’entends le battement d’un compteur
Il faut pas que tu comptes sur moi
Elle a dit : no sir, no sir
La vie a fait de toi un dandy, un rouleur
T’avances comme au volant d’un cargo, d’un croiseur
J’aime pas comme tu claques des doigts
Hey, elle a dit : no sir