Les paroles de la chanson
« Le néon rose »
Georges Chelon
Dans un bar éclairé d’un néon presque rose
Tenu par un garçon encore tout endormi
Qui sans la regarder lui servait un demi
Assise elle attendait qu’arrive quelque chose
Un regard sur sa montre, un regard au dehors
Elle était là nerveuse à repeindre ses lèvres
A se farder de trop, à transpirer de fièvre
Et l’attente déjà faisait vibrer son corps
D’ordinaire, elle était probablement jolie
Mais la nuit, ce matin, le néon sur son fard
Accusait trop ses traits, lui donnait l’air blafard
Qui chasse la fraîcheur et fait qu’elle s’oublie
Elle était à cet âge où l’on n’est pas pareil
Selon l’humeur du temps, sympathique ou morose
Elle était à cet âge où pour être une rose
La femme quelquefois a besoin de soleil
Le jeune homme arriva tout à fait à son aise
Dans une situation où d’autres seraient contrits
-"Te voilà, déjà là, mais quel train as-tu pris?"
Dit-il en souriant sur le ton des fadaises
-"J’ai pris le même train que je prends tous les jours"
Lui répondit la femme avec des yeux de crainte
Et vite elle s’approcha pour saisir une étreinte
Mais à ce geste-là le garçon resta sourd
Le bar avait soudain ce relent de tristesse
D’une maison en ruines où l’ortie a poussé
D’une bague trop lourde aux doigts des fiancés
D’un lit encore défait qu’un jeune amant délaisse
L’amour s’en est allé bien qu’à peine cueilli
Dans ce bar éclairé d’un néon presque rose
Dans son cœur on venait de casser quelque chose
Elle avait tout à coup terriblement vieilli
Dans un bar éclairé d’un néon presque rose
Tenu par un garçon encore tout endormi
Qui sans la regarder lui servait un demi
Assise elle attendait qu’arrive quelque chose
Tenu par un garçon encore tout endormi
Qui sans la regarder lui servait un demi
Assise elle attendait qu’arrive quelque chose
Un regard sur sa montre, un regard au dehors
Elle était là nerveuse à repeindre ses lèvres
A se farder de trop, à transpirer de fièvre
Et l’attente déjà faisait vibrer son corps
D’ordinaire, elle était probablement jolie
Mais la nuit, ce matin, le néon sur son fard
Accusait trop ses traits, lui donnait l’air blafard
Qui chasse la fraîcheur et fait qu’elle s’oublie
Elle était à cet âge où l’on n’est pas pareil
Selon l’humeur du temps, sympathique ou morose
Elle était à cet âge où pour être une rose
La femme quelquefois a besoin de soleil
Le jeune homme arriva tout à fait à son aise
Dans une situation où d’autres seraient contrits
-"Te voilà, déjà là, mais quel train as-tu pris?"
Dit-il en souriant sur le ton des fadaises
-"J’ai pris le même train que je prends tous les jours"
Lui répondit la femme avec des yeux de crainte
Et vite elle s’approcha pour saisir une étreinte
Mais à ce geste-là le garçon resta sourd
Le bar avait soudain ce relent de tristesse
D’une maison en ruines où l’ortie a poussé
D’une bague trop lourde aux doigts des fiancés
D’un lit encore défait qu’un jeune amant délaisse
L’amour s’en est allé bien qu’à peine cueilli
Dans ce bar éclairé d’un néon presque rose
Dans son cœur on venait de casser quelque chose
Elle avait tout à coup terriblement vieilli
Dans un bar éclairé d’un néon presque rose
Tenu par un garçon encore tout endormi
Qui sans la regarder lui servait un demi
Assise elle attendait qu’arrive quelque chose