Les paroles de la chanson
« Le musée de l'armée »
Jean-Jacques Debout
Quand j’étais écolier, souvent j’allais traîner
Mon enfance fragile
Au musée de l’Armée où je pouvais rêver
Tout seul et bien tranquille
Des canons en retraite, par leurs gueules rouillées,
Me parlaient de conquêtes, de leurs voix enrouées
Le passé prenait forme dans ma tête d’enfant
Et tous les uniformes semblaient se mettre en rang
Je quittais le présent pour aller vivre au temps
De l’héroïque Histoire
Sur le sol déchiré, les morts et les blessés
Gisaient couverts de gloire
Et, docile, chaque fois par les rues de la ville
Je rêvais de gloire
Mes idées changeaient vite et j’étais tour à tour
Colonel, grenadier, mousquetaire ou tambour
Je chérissais la Reine et je servais le Roi
J’étais blessé en Prusse ou vainqueur des Anglois
Quand j’étais écolier, souvent j’allais traîner
Mon enfance fragile
Au musée de l’Armée où je pouvais rêver
Tout seul et bien tranquille
Etendards et bannières me disaient tristement
"Nous étions beaux naguère quand nous flottions au vent"
Loin de ces aventures, vouées à l’inaction
Les armes et les armures trouvaient le temps bien long
J’avais le sentiment qu’une ombre gentiment
Sortie de ma mémoire
Venait guider mes pas, prenant bien soin de moi
Parce que j’aimais l’Histoire
Et, docile, chaque soir
Par les rues de la ville, me ramenait chez moi
Quand j’étais écolier, souvent j’allais traîner
Mon enfance fragile
Au musée de l’Armée {x3}
Mon enfance fragile
Au musée de l’Armée où je pouvais rêver
Tout seul et bien tranquille
Des canons en retraite, par leurs gueules rouillées,
Me parlaient de conquêtes, de leurs voix enrouées
Le passé prenait forme dans ma tête d’enfant
Et tous les uniformes semblaient se mettre en rang
Je quittais le présent pour aller vivre au temps
De l’héroïque Histoire
Sur le sol déchiré, les morts et les blessés
Gisaient couverts de gloire
Et, docile, chaque fois par les rues de la ville
Je rêvais de gloire
Mes idées changeaient vite et j’étais tour à tour
Colonel, grenadier, mousquetaire ou tambour
Je chérissais la Reine et je servais le Roi
J’étais blessé en Prusse ou vainqueur des Anglois
Quand j’étais écolier, souvent j’allais traîner
Mon enfance fragile
Au musée de l’Armée où je pouvais rêver
Tout seul et bien tranquille
Etendards et bannières me disaient tristement
"Nous étions beaux naguère quand nous flottions au vent"
Loin de ces aventures, vouées à l’inaction
Les armes et les armures trouvaient le temps bien long
J’avais le sentiment qu’une ombre gentiment
Sortie de ma mémoire
Venait guider mes pas, prenant bien soin de moi
Parce que j’aimais l’Histoire
Et, docile, chaque soir
Par les rues de la ville, me ramenait chez moi
Quand j’étais écolier, souvent j’allais traîner
Mon enfance fragile
Au musée de l’Armée {x3}