Les paroles de la chanson
« Le monstre »
Véronique Pestel
Tel un fauve échappé d’un zoo
Le monstre traverse les eaux
De la concorde et du silence
Tant de temps de réclusion
N’ont pas entamé l’illusion
Qu’il se fait de sa précellence
Voici qu’il touche au parapet
Parlant déjà contre la paix
Pour la violence
Les oiseaux tombent de leurs nids
Tout le village est réuni
Pour l’entendre
Il dit que de l’autre côté
Le délire a tout emporté
Que la haine y fait des ravages
Il dit qu’une armée se soulève
Et qu’elle a pointé tous ses glaives
De ce côté-ci du rivage
Il prétend qu’elle va traverser
Et qu’il faudra bien renverser
Ces sauvages
Pour le village évidemment
La cause est juste, puisqu’on lui ment
Sur les raisons de la discorde
Faut-il croire que la vérité
Lui serait si lourde à porter
Qu’il vaut bien qu’on lui accorde
Le luxe de ne pas savoir
Le droit de ne pas savoir
La honte de ne pas avoir
À décider de son devoir
Tel un fauve échappé d’un zoo
Le monstre a traversé les eaux
De la discorde et de la honte
Les villageois intéressés
Lui font crédit sans y penser
Convaincus de ce qu’il raconte
Ils commencent à se quereller
Ils ne s’entendent plus parler
Et voici la haine qui monte
Le monstre traverse les eaux
De la concorde et du silence
Tant de temps de réclusion
N’ont pas entamé l’illusion
Qu’il se fait de sa précellence
Voici qu’il touche au parapet
Parlant déjà contre la paix
Pour la violence
Les oiseaux tombent de leurs nids
Tout le village est réuni
Pour l’entendre
Il dit que de l’autre côté
Le délire a tout emporté
Que la haine y fait des ravages
Il dit qu’une armée se soulève
Et qu’elle a pointé tous ses glaives
De ce côté-ci du rivage
Il prétend qu’elle va traverser
Et qu’il faudra bien renverser
Ces sauvages
Pour le village évidemment
La cause est juste, puisqu’on lui ment
Sur les raisons de la discorde
Faut-il croire que la vérité
Lui serait si lourde à porter
Qu’il vaut bien qu’on lui accorde
Le luxe de ne pas savoir
Le droit de ne pas savoir
La honte de ne pas avoir
À décider de son devoir
Tel un fauve échappé d’un zoo
Le monstre a traversé les eaux
De la discorde et de la honte
Les villageois intéressés
Lui font crédit sans y penser
Convaincus de ce qu’il raconte
Ils commencent à se quereller
Ils ne s’entendent plus parler
Et voici la haine qui monte