Les paroles de la chanson
« Le monde où tu vas »
Michel Sardou
Le monde où tu vas,
Mon garçon,
Je n’le connais pas
Et je le crains.
Moi j’ai été él’vé
Avec les idées d’après-guerre.
Tes grands-parents
Etaient certains
Que leurs enfants
Feraient mieux qu’eux,
Comm’les ruisseaux font les rivières.
Aujourd’hui, c’est la route à l’envers.
Le monde où tu vas,
Mon garçon, je m’y perds.
Je te laisse mes chansons,
Mon chapeau, mes livres et mes prières
Et une jolie maison où j’ai aimé ta mère.
J’ai détesté l’école
Qui me l’a bien rendu,
Mais j’ai fait le métier
Que j’ai toujours voulu.
Je n’crois pas qu’un diplôme
M’eut été nécessaire.
Le monde où tu vas,
Mon garçon, je m’y perds.
Essaie d’être un homme idéal
A tes risques et périls.
Attelle ton char à une étoile.
Entreprends des rêves inutiles.
Tâche au moins d’avoir un projet.
Le monde où tu vas, je le hais.
Allez salut.
Je vais dormir.
J’ai la fatigue un peu amère.
Je m’fais l’effet d’être un martien,
Un rev’nant d’un passé lointain.
Le monde où tu vas,
Mon garçon,
Je n’le connais pas
Et je le crains.
Moi j’ai été él’vé
Avec les idées d’après-guerre.
Mon garçon,
Je n’le connais pas
Et je le crains.
Moi j’ai été él’vé
Avec les idées d’après-guerre.
Tes grands-parents
Etaient certains
Que leurs enfants
Feraient mieux qu’eux,
Comm’les ruisseaux font les rivières.
Aujourd’hui, c’est la route à l’envers.
Le monde où tu vas,
Mon garçon, je m’y perds.
Je te laisse mes chansons,
Mon chapeau, mes livres et mes prières
Et une jolie maison où j’ai aimé ta mère.
J’ai détesté l’école
Qui me l’a bien rendu,
Mais j’ai fait le métier
Que j’ai toujours voulu.
Je n’crois pas qu’un diplôme
M’eut été nécessaire.
Le monde où tu vas,
Mon garçon, je m’y perds.
Essaie d’être un homme idéal
A tes risques et périls.
Attelle ton char à une étoile.
Entreprends des rêves inutiles.
Tâche au moins d’avoir un projet.
Le monde où tu vas, je le hais.
Allez salut.
Je vais dormir.
J’ai la fatigue un peu amère.
Je m’fais l’effet d’être un martien,
Un rev’nant d’un passé lointain.
Le monde où tu vas,
Mon garçon,
Je n’le connais pas
Et je le crains.
Moi j’ai été él’vé
Avec les idées d’après-guerre.