Les paroles de la chanson
« Le métro »
Pierre Perret
Où c’est qu’tu crois qu’j’ai connu Mauricette
C’est dans le métro c’est dans le métro
Elle dit ma Rolls patine dans la blanquette
Je prends l’métro j’aime le métro
Si t’ouvres bien tes calots
T’y trouves l’histoire la géo
Les arts les lettres et pour pas cher
T’as un musée super
Moi les vacances dans la chaleur des îles
Ça me botterait bien mais j’ai pas de sous
En plein hiver su’l’quai de l’Hôtel-de-Ville
C’est comme juillet au Lavandou
Aux heures de pointe ça rouspète
On s’y comprime les côtelettes
On t’écrabouille les orteils
Mais t’as pas de coups de soleil
Les premiers temps quand je m’enfonçais dans le tube
Tout en rêvant je me demandais
Qui était Jasmin et où passait le Danube
Et ce Dugommier qu’est-ce qu’y glandait
Grâce au métro j’ai appris
Dumas Jaurès et Curie
Louise Michel et les Abbesses
C’étaient de sacrées gonzesses
Quand j’ai du blues du retard à l’allumage
J’vais dans l’métro voir mes héros
Et leurs bouquins illuminent mes voyages
Je lis Voltaire ou le père Hugo
Parfois j’emmène mon Candide
Faire un tour aux Pyramides
Ou je sanglote sur Germinal
Emilie était génial
J’ai découvert les stations d’Mauricette
Son p’tit Pont-Neuf sa Trinité
J’suis son Etoile elle est ma Place des Fêtes
On s’est juré de plus se quitter
Dix piges plus tard mine de rien
On est devenus historiens
On est des prof’s vachement cotés
A l’université
On veut créer dans le futur
Un prix Métro de la culture
Quand notre fils qui est un cerveau
S’ra le patron du métro
Où c’est qu’tu crois qu’j’ai connu Mauricette
C’est dans le métro c’est dans le métro
C’est dans le métro c’est dans le métro
Elle dit ma Rolls patine dans la blanquette
Je prends l’métro j’aime le métro
Si t’ouvres bien tes calots
T’y trouves l’histoire la géo
Les arts les lettres et pour pas cher
T’as un musée super
Moi les vacances dans la chaleur des îles
Ça me botterait bien mais j’ai pas de sous
En plein hiver su’l’quai de l’Hôtel-de-Ville
C’est comme juillet au Lavandou
Aux heures de pointe ça rouspète
On s’y comprime les côtelettes
On t’écrabouille les orteils
Mais t’as pas de coups de soleil
Les premiers temps quand je m’enfonçais dans le tube
Tout en rêvant je me demandais
Qui était Jasmin et où passait le Danube
Et ce Dugommier qu’est-ce qu’y glandait
Grâce au métro j’ai appris
Dumas Jaurès et Curie
Louise Michel et les Abbesses
C’étaient de sacrées gonzesses
Quand j’ai du blues du retard à l’allumage
J’vais dans l’métro voir mes héros
Et leurs bouquins illuminent mes voyages
Je lis Voltaire ou le père Hugo
Parfois j’emmène mon Candide
Faire un tour aux Pyramides
Ou je sanglote sur Germinal
Emilie était génial
J’ai découvert les stations d’Mauricette
Son p’tit Pont-Neuf sa Trinité
J’suis son Etoile elle est ma Place des Fêtes
On s’est juré de plus se quitter
Dix piges plus tard mine de rien
On est devenus historiens
On est des prof’s vachement cotés
A l’université
On veut créer dans le futur
Un prix Métro de la culture
Quand notre fils qui est un cerveau
S’ra le patron du métro
Où c’est qu’tu crois qu’j’ai connu Mauricette
C’est dans le métro c’est dans le métro