Les paroles de la chanson
« Le malentendu »
Stéphane Golmann
L’œil sanglant, avide, drapé dans son ébène
Cornu comme pas un, il entre dans l’arène
Piaffant des flocons d’or qu’il lève dans le sable
Le public voit du meurtre, lui pense à son étable
Sous les bravos vibrants, jaillit de sa cachette
Un matador fringant, tout brûlant de hardiesse
Vêtu en garçonnet qui fête les dimanches
Les glaces au chocolat et les jours de vacances
Le taureau, quant à lui, des fourmis dans les jambes
Voudrait bien gambader mais, diable! la légende
Veut qu’il en veuille à mort à l’homme qui lui fait face
Alors que, simplement, il lui prend toute la place
Comme malheureusement ainsi le veut la règle
Pour sortir de l’arène sans paraître un espiègle
C’est bien à l’autre bout qu’on trouve la sortie
Il leur faut bien aller l’un vers l’autre sans envie
Le héros énervé dégaine sa rapière
Le public exalté veut du sang dans la lumière
Alors que le taureau bénit l’heure non tardive
Car c’est surtout dans le noir que les accidents arrivent
A se courir après, souvent on se fatigue
Et là est le danger car plus d’alternative
Plus de malentendu entre les adversaires
Et dans le soir couchant, ils s’en vont comme deux frères
Cornu comme pas un, il entre dans l’arène
Piaffant des flocons d’or qu’il lève dans le sable
Le public voit du meurtre, lui pense à son étable
Sous les bravos vibrants, jaillit de sa cachette
Un matador fringant, tout brûlant de hardiesse
Vêtu en garçonnet qui fête les dimanches
Les glaces au chocolat et les jours de vacances
Le taureau, quant à lui, des fourmis dans les jambes
Voudrait bien gambader mais, diable! la légende
Veut qu’il en veuille à mort à l’homme qui lui fait face
Alors que, simplement, il lui prend toute la place
Comme malheureusement ainsi le veut la règle
Pour sortir de l’arène sans paraître un espiègle
C’est bien à l’autre bout qu’on trouve la sortie
Il leur faut bien aller l’un vers l’autre sans envie
Le héros énervé dégaine sa rapière
Le public exalté veut du sang dans la lumière
Alors que le taureau bénit l’heure non tardive
Car c’est surtout dans le noir que les accidents arrivent
A se courir après, souvent on se fatigue
Et là est le danger car plus d’alternative
Plus de malentendu entre les adversaires
Et dans le soir couchant, ils s’en vont comme deux frères