Les paroles de la chanson
« Le lit à deux places »
Niobé
Parfois lorsque la vie est bonne
Le diable pousse un peu sa corne
Comme on jouerait un mauvais tour
A qui se plaint de trop d’amour
Ainsi s’insinue la paresse
Où d’autres péchés de jeunesse
Font se distendre sans détour
Ces noeuds que l’on croyait serrés
Chaque fois je remplace
Par une autre qui passe
Celle qui, venus les beaux jours
Me parlait si bien d’amour
Dans le temps et l’espace
Flottait l’espoir tenace
De ton tout prochain retour
Mais ce soir tu n’es plus là
J’ai su au premier soir d’automne
Moins à ta mine monotone
Qu’à tes attentes sans détour
De sortir si tard faire un tour
"Je pars chercher des allumettes
Pour faire un feu de ces bûchettes
Je rentrerai si nos amours
Semblais-tu dire, sont apaisées"
Chaque fois je remplace
Par une autre qui passe
Celle qui au gré des faubourgs
Sortit un soir faire un tour
Ni le feu ni la glace
La tiédeur du temps qui passe
N’atténueront mon amour
Le bruit de ton pas qui s’en va
Je donne ce que la vie me donne
L’amour reçu d’autres personnes
Les coups de coeur des mauvais jours
Partis sans espoir de retour
Je tiendrai seul les promesses
Que d’autres ont fait des soirs de liesse
Et m’ont laissées sans le secours
De ta présence à mes côtés
Chaque fois je remplace
Par une autre qui passe
Celle qui, venus les beaux jours
Me faisait si bien l’amour
Dans le lit à deux places
J’y repense et me lasse
Quand je les chasse au petit jour
C’est un peu de toi qui s’en va
Le diable pousse un peu sa corne
Comme on jouerait un mauvais tour
A qui se plaint de trop d’amour
Ainsi s’insinue la paresse
Où d’autres péchés de jeunesse
Font se distendre sans détour
Ces noeuds que l’on croyait serrés
Chaque fois je remplace
Par une autre qui passe
Celle qui, venus les beaux jours
Me parlait si bien d’amour
Dans le temps et l’espace
Flottait l’espoir tenace
De ton tout prochain retour
Mais ce soir tu n’es plus là
J’ai su au premier soir d’automne
Moins à ta mine monotone
Qu’à tes attentes sans détour
De sortir si tard faire un tour
"Je pars chercher des allumettes
Pour faire un feu de ces bûchettes
Je rentrerai si nos amours
Semblais-tu dire, sont apaisées"
Chaque fois je remplace
Par une autre qui passe
Celle qui au gré des faubourgs
Sortit un soir faire un tour
Ni le feu ni la glace
La tiédeur du temps qui passe
N’atténueront mon amour
Le bruit de ton pas qui s’en va
Je donne ce que la vie me donne
L’amour reçu d’autres personnes
Les coups de coeur des mauvais jours
Partis sans espoir de retour
Je tiendrai seul les promesses
Que d’autres ont fait des soirs de liesse
Et m’ont laissées sans le secours
De ta présence à mes côtés
Chaque fois je remplace
Par une autre qui passe
Celle qui, venus les beaux jours
Me faisait si bien l’amour
Dans le lit à deux places
J’y repense et me lasse
Quand je les chasse au petit jour
C’est un peu de toi qui s’en va