Les paroles de la chanson
« Le limon »
Mano Solo
Quand la tempête s’arrête, le limon coule au fond
Là où jamais ne pénètre la moindre lumière, le moindre rayon
Alors il se dépose une strate pour chaque chose
Retapissant sans cesse de chaque nuit pour chaque oubli
Il n’est rien que je puisse oublier
Ni le goût de l’amer, ni le vent sucré
Il n’est pas de fardeau que je ne puisse jeter
Chaque soir, chaque matin renaissent mes deux poings.
Debout, debout, sauve-toi de là
Tu sais même pas ni où ni avec qui tu as dormi
Debout meus ton corps dans le froid de la rue
Une porte qui claque ça fait le même bruit
Du bout du monde jusqu’à Paris
Sur le pavé de la terre battue
Du pays des hommes vaincus
Et peut-être bien que la télé de sa lumière stroboscopique
Viendra lécher ton corps étendu
Dans l’illusion de se reposer debout sans domicile fixe
Juste une idée fixe
C’est où que demain je me réveille
C’est où que demain je me mets debout.
Il te reste des filles plein ton carnet d’adresse
Y’en a bien une pour toi derrière sa porte
L’œil de bœuf en prothèse, sans bouger de chez elle
Elle t’attend
Lave-toi les dents
Et lave-toi la queue
Lave-toi les yeux
Lave ton esprit des souillures de la vie
Il y a bien une douche quelque part
Où tu pourras quitter tes vêtements
Ton armure contre la rue
Et peut-être viendra-t-elle enfin
Glisser ses doigts sur ta peau d’enfant
Et peut-être même mettre ton sexe debout
Et tout ton être avec, debout.
Là où jamais ne pénètre la moindre lumière, le moindre rayon
Alors il se dépose une strate pour chaque chose
Retapissant sans cesse de chaque nuit pour chaque oubli
Il n’est rien que je puisse oublier
Ni le goût de l’amer, ni le vent sucré
Il n’est pas de fardeau que je ne puisse jeter
Chaque soir, chaque matin renaissent mes deux poings.
Debout, debout, sauve-toi de là
Tu sais même pas ni où ni avec qui tu as dormi
Debout meus ton corps dans le froid de la rue
Une porte qui claque ça fait le même bruit
Du bout du monde jusqu’à Paris
Sur le pavé de la terre battue
Du pays des hommes vaincus
Et peut-être bien que la télé de sa lumière stroboscopique
Viendra lécher ton corps étendu
Dans l’illusion de se reposer debout sans domicile fixe
Juste une idée fixe
C’est où que demain je me réveille
C’est où que demain je me mets debout.
Il te reste des filles plein ton carnet d’adresse
Y’en a bien une pour toi derrière sa porte
L’œil de bœuf en prothèse, sans bouger de chez elle
Elle t’attend
Lave-toi les dents
Et lave-toi la queue
Lave-toi les yeux
Lave ton esprit des souillures de la vie
Il y a bien une douche quelque part
Où tu pourras quitter tes vêtements
Ton armure contre la rue
Et peut-être viendra-t-elle enfin
Glisser ses doigts sur ta peau d’enfant
Et peut-être même mettre ton sexe debout
Et tout ton être avec, debout.