Les paroles de la chanson
« Le lacrymal circus »
Renan Luce
Une vieille deux-ch’vaux qui tousse
Déversait des prospectus
"Ce soir, vingt heures, venez tous,
Entrez au Lacrymal Circus."
J’étais seul et je cherchais
Un abri contre la bruine
J’ai pris ma place au guichet
D’une roulotte qui tombe en ruine
Au Lacrymal Circus
On y voit c’qu’on veut y voir
Ce soir des cumulus
Jettent sur ma vie une ombre ivoire
Et je vois
Dans les tentures rouge et or
Quelques vieilles connaissances
Des souv’nirs qui collent au corps
Comme une vapeur d’essence
Et j’ai froid
Un vieux lion à bout de forces
A cligné trois fois des yeux
Il me disait, je crois, en morse
"J’peux pas sauter, j’ai peur du feu!"
Puis un clown neurasthénique
A pleuré sur mon épaule
"J’ai beau faire mes gags scéniques
Quand je tombe je suis pas drôle!"
Au Lacrymal Circus
On y voit c’qu’on veut y voir
Ce soir des cumulus
Jettent sur ma vie une ombre ivoire
Et je vois
Dans les tentures rouge et or
Quelques vieilles connaissances
Des souv’nirs qui collent au corps
Comme une vapeur d’essence
Et j’ai froid
Au Lacrymal Circus
On y voit c’qu’on veut y voir
Ce soir des cumulus
Jettent sur ma vie une ombre ivoire
Et je vois
Dans les tentures rouge et or
Quelques vieilles connaissances
Des souv’nirs qui collent au corps
Comme une vapeur d’essence
Un étrange ballet équestre
Hennissements et ruades
Y a qu’un tambour à l’orchestre
Tous les cuivres sont malades
Ceux qui soufflent n’ont plus d’air
Il ne reste que ceux qui tapent
Il ne reste que ceux qui tapent
Il ne reste que ceux qui tapent
Au Lacrymal Circus...
Déversait des prospectus
"Ce soir, vingt heures, venez tous,
Entrez au Lacrymal Circus."
J’étais seul et je cherchais
Un abri contre la bruine
J’ai pris ma place au guichet
D’une roulotte qui tombe en ruine
Au Lacrymal Circus
On y voit c’qu’on veut y voir
Ce soir des cumulus
Jettent sur ma vie une ombre ivoire
Et je vois
Dans les tentures rouge et or
Quelques vieilles connaissances
Des souv’nirs qui collent au corps
Comme une vapeur d’essence
Et j’ai froid
Un vieux lion à bout de forces
A cligné trois fois des yeux
Il me disait, je crois, en morse
"J’peux pas sauter, j’ai peur du feu!"
Puis un clown neurasthénique
A pleuré sur mon épaule
"J’ai beau faire mes gags scéniques
Quand je tombe je suis pas drôle!"
Au Lacrymal Circus
On y voit c’qu’on veut y voir
Ce soir des cumulus
Jettent sur ma vie une ombre ivoire
Et je vois
Dans les tentures rouge et or
Quelques vieilles connaissances
Des souv’nirs qui collent au corps
Comme une vapeur d’essence
Et j’ai froid
Au Lacrymal Circus
On y voit c’qu’on veut y voir
Ce soir des cumulus
Jettent sur ma vie une ombre ivoire
Et je vois
Dans les tentures rouge et or
Quelques vieilles connaissances
Des souv’nirs qui collent au corps
Comme une vapeur d’essence
Un étrange ballet équestre
Hennissements et ruades
Y a qu’un tambour à l’orchestre
Tous les cuivres sont malades
Ceux qui soufflent n’ont plus d’air
Il ne reste que ceux qui tapent
Il ne reste que ceux qui tapent
Il ne reste que ceux qui tapent
Au Lacrymal Circus...