Les paroles de la chanson
« Le kiosque »
Michèle Bernard
À l’autre bout d’ la rue, y êtes-vous jamais allés?
Y a un kiosque à musique où personne ne vient jouer
Quand il pleut, les passants, un court instant, s’y arrêtent
Les gamins tournent autour avec leurs planches à roulettes
C’est un temple bizarre, une pagode oubliée
Au cœur du tintamarre des autos, des trolleys
Voisines souvent rencontrées
Si fugaces, si effacées
Marchant à côté de la vie
Je pense à vous quand tout est gris
Vous êtes ce kiosque désert
Cette maison des courants d’air
Ouverte de tous les côtés
Et chacun vient s’y abriter
On passe sans faire attention
Et sans vous poser de questions
On repose sur votre corps
Vous faites partie du décor
Vos désirs de vous inconnus
Vous ouvrez au premier venu
Vous êtes un lieu de rendez-vous
Mais l’amoureuse, ce n’est pas vous
On fête l’anniversaire d’une vieille révolution
Au kiosque on a offert un beau collier de lampions
Un homme fait des discours sur la paix et sur la guerre
Approchez, approchez, voilà la r’vue militaire
Une triste fanfare fait trembler les poteaux
Et le vieux toit bizarre où flottent des drapeaux
Voisines souvent rencontrées
Silencieuses et résignées
Et qui subissent leur pouvoir
Je pense à vous quand tout est noir
Vous êtes ce kiosque perdu
Cette maison qui n’en peut plus
Ouverte de tous les côtés
Mais parfois prête à éclater
Tout ce qu’on décide pour vous
Vos peurs, vos envies, vos dégoûts
Et ces passants dans votre vie
Que vous n’avez jamais choisis
Nous sommes ce kiosque oublié
Où jamais nous n’avons joué
Au grand bal de l’égalité
Sommes rarement invitées
Cette fanfare du printemps
Cette musique qui attend
Loin des corsets, loin des cuisines
Elle naîtrait de vos poitrines
Si vous vouliez, voisines
Si vous vouliez, voisine
Y a un kiosque à musique où personne ne vient jouer
Quand il pleut, les passants, un court instant, s’y arrêtent
Les gamins tournent autour avec leurs planches à roulettes
C’est un temple bizarre, une pagode oubliée
Au cœur du tintamarre des autos, des trolleys
Voisines souvent rencontrées
Si fugaces, si effacées
Marchant à côté de la vie
Je pense à vous quand tout est gris
Vous êtes ce kiosque désert
Cette maison des courants d’air
Ouverte de tous les côtés
Et chacun vient s’y abriter
On passe sans faire attention
Et sans vous poser de questions
On repose sur votre corps
Vous faites partie du décor
Vos désirs de vous inconnus
Vous ouvrez au premier venu
Vous êtes un lieu de rendez-vous
Mais l’amoureuse, ce n’est pas vous
On fête l’anniversaire d’une vieille révolution
Au kiosque on a offert un beau collier de lampions
Un homme fait des discours sur la paix et sur la guerre
Approchez, approchez, voilà la r’vue militaire
Une triste fanfare fait trembler les poteaux
Et le vieux toit bizarre où flottent des drapeaux
Voisines souvent rencontrées
Silencieuses et résignées
Et qui subissent leur pouvoir
Je pense à vous quand tout est noir
Vous êtes ce kiosque perdu
Cette maison qui n’en peut plus
Ouverte de tous les côtés
Mais parfois prête à éclater
Tout ce qu’on décide pour vous
Vos peurs, vos envies, vos dégoûts
Et ces passants dans votre vie
Que vous n’avez jamais choisis
Nous sommes ce kiosque oublié
Où jamais nous n’avons joué
Au grand bal de l’égalité
Sommes rarement invitées
Cette fanfare du printemps
Cette musique qui attend
Loin des corsets, loin des cuisines
Elle naîtrait de vos poitrines
Si vous vouliez, voisines
Si vous vouliez, voisine