Les paroles de la chanson
« Le joli pharmacien »
Jean Sablon
Tout près de Paris, Place de la Mairie,
Y a-t-un pharmacien de première classe.
C’est l’enfant chéri des dames du pays
Qui murmurent en lui faisant des grâces :
- Joli pharmacien, vendez-nous vos cachets, vos pilules,
- Je n’ me sens pas bien, je voudrais des pastilles qui stimulent.
- Depuis quatre jours, j’ai mal à l’estomac,
- Mon arrière-grand-père a un peu d’eczéma,
- Moi, j’ai attrapé une crampe au cinéma,
- Mon oncle Victor est tombé dans l’ coma,
- Joli pharmacien, d’où me vient ce bouton ridicule?
- Joli pharmacien, comprends donc ce que nous voulons,
Ce n’est pas dans tes bocaux qu’est le remède à nos maux
- Joli pharmacien, tu souris, nous voilà guéries.
A tous ces discours, comment rester sourd?
Pauvre pharmacien, tu n’étais pas de glace,
Successivement, il devint l’amant de toutes ses clientes
Mais, un beau jour, hélas
Le joli pharmacien dut s’ gourer de cachet, de pilule,
Il dut s’empiffrer de pastilles orientales qui stimulent
L’amour lui faisait très mal à l’estomac.
Le moindre baiser lui donnait d’ l’eczéma
A chaque fois, il fallait qu’on le ranimât
Dès qu’on l’embrassait, il tombait dans l’ coma.
Alors, à prix vil, il vendit sa pharmacie chérie
Et puis il partit, en laissant un vieux remplaçant
Mais c’est curieux, curieux, depuis c’ temps-là
Dans la boutique, plus un chat!
C’est que l’ remplaçant, tout bonnement
A soixante-seize ans, soixante-seize ans.
Y a-t-un pharmacien de première classe.
C’est l’enfant chéri des dames du pays
Qui murmurent en lui faisant des grâces :
- Joli pharmacien, vendez-nous vos cachets, vos pilules,
- Je n’ me sens pas bien, je voudrais des pastilles qui stimulent.
- Depuis quatre jours, j’ai mal à l’estomac,
- Mon arrière-grand-père a un peu d’eczéma,
- Moi, j’ai attrapé une crampe au cinéma,
- Mon oncle Victor est tombé dans l’ coma,
- Joli pharmacien, d’où me vient ce bouton ridicule?
- Joli pharmacien, comprends donc ce que nous voulons,
Ce n’est pas dans tes bocaux qu’est le remède à nos maux
- Joli pharmacien, tu souris, nous voilà guéries.
A tous ces discours, comment rester sourd?
Pauvre pharmacien, tu n’étais pas de glace,
Successivement, il devint l’amant de toutes ses clientes
Mais, un beau jour, hélas
Le joli pharmacien dut s’ gourer de cachet, de pilule,
Il dut s’empiffrer de pastilles orientales qui stimulent
L’amour lui faisait très mal à l’estomac.
Le moindre baiser lui donnait d’ l’eczéma
A chaque fois, il fallait qu’on le ranimât
Dès qu’on l’embrassait, il tombait dans l’ coma.
Alors, à prix vil, il vendit sa pharmacie chérie
Et puis il partit, en laissant un vieux remplaçant
Mais c’est curieux, curieux, depuis c’ temps-là
Dans la boutique, plus un chat!
C’est que l’ remplaçant, tout bonnement
A soixante-seize ans, soixante-seize ans.