Les paroles de la chanson
« Le hoquet »
Bourvil
J’ai fréquenté ma fiancée
Pendant plus de quinze ans et demi
C’est ce qui lui a donné l’idée
De m’entraîner à la mairie
Mais au moment de lui dire oui
Je ne sais pas ce qu’il m’a pris
J’ai eu un ho, un ho, un hoquet
Et je suffo, suffo, suffoquais
Monsieur le maire me disait
"Répondez oui, s’il vous plaît"
Mais quand j’essayais, v’là c’ que ça donnait
J’avais un ho, un ho, un hoquet
Et je suffo, suffo, suffoquais
Monsieur le maire s’énervait
Et ma fiancée pleurait
Car elle croyait
Que je l’ faisais exprès
Pour me faire peur, v’là qu’ la belle-mère
Me fait "Hou hou!" sans crier gare
Pendant que l’ beau-père, par derrière
Faisait partir un gros pétard
Malheureusement, j’ n’ai peur de rien
J’ai fait la guerre comme musicien
J’avais toujours le ho, le hoquet
Et je suffo, suffo, suffoquais
L’ cousin Nénesse, le catcheur
À son tour, voulut m’ faire peur
En faisant semblant
De me rentrer d’dans
J’avais toujours le ho, le hoquet
Et je suffo, suffo, suffoquais
Il me visait, me frôlait
Mais un coup passa si près
Que j’ me retrouvai
Avec la poire en biais
Comme j’étais tombé dans les pommes
La belle-mère me souffla dans l’ nez
"C’est pas l’ moment de faire un somme!"
Criait-elle pour me réveiller
Ma fiancée vint m’embrasser
Une fois de plus, je fus secoué
J’avais le ho, le ho, le hoquet
Et je r’suffo, suffo, suffoquais
Puis la belle-mère me dit
"Si ça vous reprend cette nuit
Pour arranger tout
J’habiterai chez vous"
Alors, du coup, j’ai eu un haut-le-cœur
Elle avait su vraiment me faire peur
J’étais guéri, bien guéri
Et tout l’ monde était réjoui
À monsieur l’ maire, j’ai pu enfin dire... Non!
Pendant plus de quinze ans et demi
C’est ce qui lui a donné l’idée
De m’entraîner à la mairie
Mais au moment de lui dire oui
Je ne sais pas ce qu’il m’a pris
J’ai eu un ho, un ho, un hoquet
Et je suffo, suffo, suffoquais
Monsieur le maire me disait
"Répondez oui, s’il vous plaît"
Mais quand j’essayais, v’là c’ que ça donnait
J’avais un ho, un ho, un hoquet
Et je suffo, suffo, suffoquais
Monsieur le maire s’énervait
Et ma fiancée pleurait
Car elle croyait
Que je l’ faisais exprès
Pour me faire peur, v’là qu’ la belle-mère
Me fait "Hou hou!" sans crier gare
Pendant que l’ beau-père, par derrière
Faisait partir un gros pétard
Malheureusement, j’ n’ai peur de rien
J’ai fait la guerre comme musicien
J’avais toujours le ho, le hoquet
Et je suffo, suffo, suffoquais
L’ cousin Nénesse, le catcheur
À son tour, voulut m’ faire peur
En faisant semblant
De me rentrer d’dans
J’avais toujours le ho, le hoquet
Et je suffo, suffo, suffoquais
Il me visait, me frôlait
Mais un coup passa si près
Que j’ me retrouvai
Avec la poire en biais
Comme j’étais tombé dans les pommes
La belle-mère me souffla dans l’ nez
"C’est pas l’ moment de faire un somme!"
Criait-elle pour me réveiller
Ma fiancée vint m’embrasser
Une fois de plus, je fus secoué
J’avais le ho, le ho, le hoquet
Et je r’suffo, suffo, suffoquais
Puis la belle-mère me dit
"Si ça vous reprend cette nuit
Pour arranger tout
J’habiterai chez vous"
Alors, du coup, j’ai eu un haut-le-cœur
Elle avait su vraiment me faire peur
J’étais guéri, bien guéri
Et tout l’ monde était réjoui
À monsieur l’ maire, j’ai pu enfin dire... Non!