Les paroles de la chanson
« Le général de gaulle dans la cinquième dimension »
Arthur H
Moi, général de Gaulle, à Londres je m’ennuie
Je suis plein de brume et de frimas
Il me manque une brune
Qui remplisse de rires et de soupirs mon lit
A Londres, moi, général de Gaulle, j’envie
Jack l’éventreur qui, lui, s’amusa
Plein de femmes, de sang et de joie
Mais bon, c’est la vie
Je ne m’en fais pas, c’est décidé, je pars à Tahiti
Et de Gaulle plonge dans la Tamise
Dans l’eau froide, avec volupté il avance
Il passe la Manche, l’Atlantique, Panama, le Pacifique
Où, dans la tempête, il chevauche quelques baleines folles
En hurlant : Vive la France!
Et enfin Tahiti!
Il s’échoue, secoue sa grande carcasse
Remet en place ses galons et son képi
Et, d’un pas décidé, part vers la ville
Il n’a plus de mémoire
Il a tout oublié, il est libre
Mystérieusement, la nuit tombe
Il se dirige vers le quartier chaud
Et entre dans le premier cabaret
Où l’on propose un show international
Là, des girls polyglottes font leur sale boulot
Et des garçons aux mines louches
Débouchent des magnums de champagne
Moi, général de Gaulle, je suis heureux
Je m’amuse, entouré de call-girls amoureuses
Je claque mon pèze et soupèse les fesses
De quelques danseuses françaises
Qui font leur numéro
A minuit, on l’emmène au premier étage
Où, sous les caresses d’une chinoise,
Il retrouve enfin ses sens, son corps
Son sexe et son appétit
Plus tard dans la nuit, de Gaulle est saoul
Perdu dans ses pensées, il se rappelle ce rêve
Où il enfonçait un poireau dans la trompe d’une éléphante
Qui barrissait de plaisir alors que lui-même, hurlant des obscénités
De sa main libre, lançait des régimes de bananes sur l’Armée Française
Mais, mais quelque chose de très doux le frôle
Et le sort de sa somnolence
Il se retourne et c’est le choc
Une explosion atomique
Une désintégration sensuelle
Yvonne, Yvonne est là devant lui
Chaude et animale
Féline, merveilleusement féminine
Leurs regards se croisent et déjà il n’y a plus rien à dire
Il se lève pourtant et lui offre une cigarette
Il tremble, il lui allume la cigarette
Et l’invite à danser
Les musiciens jouent une valse lente et fausse
De Gaulle danse mal et son grand corps
Dégingandé écrase les pieds d’Yvonne
Main dans la main, ils vont sur la terrasse
La nuit est belle et chaude
En bas, dans la baie, on aperçoit quelques dauphins, quelques baleines
Qui s’ébrouent joyeusement au clair de lune
Il les montre du doigt avec un grand rire bête
Ha ha ha!
Ils se murmurent des mots d’amour
Et leurs lèvres se frôlent sans se toucher
Extase de la nuit, frisson de toujours
La musique est plus lente et plus pénétrante
Ils défaillent, oui, c’est la mélodie du bonheur
C’est la chanson de l’amour
Soudain, tel un chien d’arrêt, de Gaulle se raidit
Ses oreilles se dressent
Ses narines frémissent car elles sentent le danger
Dans la nuit, un bruit mécanique
Et c’est Goebbels, entouré de ses valets diaboliques, qui apparaît
Oh, les nazis sont là. La furie, la tuerie!
Le sang gicle, les têtes tombent
Les femmes hurlent des malédictions
Mais, mais de Gaulle a le sens du devoir
Il repousse avec tendresse Yvonne
Et il rue dans les brancards, il monte sur le podium
Arrache le micro au chanteur agonisant et tout d’un coup
Oui tout d’un coup, tout d’un coup
Sa belle voix profonde résonne dans le dancing
Appel aux Français, le 18 juin 1940
"Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays
Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France
Cette guerre est une guerre mondiale
Tous les retards, toutes les fautes, toutes les souffrances
N’empêchent pas qu’il y a dans l’Univers
Tous les moyens pour écraser, un jour, nos ennemis
Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique
Nous pourrons vaincre dans l’avenir
Par une force mécanique supérieure
Le destin du monde est là
Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres
J’invite les officiers et les soldats français
Qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver
Avec leurs armes ou sans leurs armes
J’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement
Qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver
À se mettre en rapport avec moi
Quoi qu’il arrive, la flamme de la Résistance Française ne doit pas s’éteindre
Et ne s’éteindra pas
Demain comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres"
Alors, comme par enchantement, les nazis disparaissent
Comme des fantômes ils s’évanouissent
Et retournent au néant d’où ils viennent
C’est de la magie pure!
Dans le cabaret, c’est le silence
Puis on entend un rire
Alors, le général de Gaulle exulte
Il hurle :
Vive l’Univers, vive le whisky
Vive le mystère, vive la vie
Et vive moi! Ha ha ha!
Sa belle tête est auréolée de lumière
L’orchestre joue une marche joyeuse et funèbre
Yvonne s’approche et lui offre un baiser
La fête reprend, tout le monde est saoul
De Gaulle qui a les yeux fous, porte un toast
"Moi, général de Gaulle, je peux dire
Que la vie c’est du gâteau
J’ai mangé ma part, c’était bon et chaud
Maintenant, il est trop tard, adieu et merci"
Et sa grande silhouette s’enfonce dans le noir
Yvonne n’a plus d’espoir, elle pleure comme une petit fille
L’histoire dit que le général finit sa vie en Chine
Où, avec un vieux chinois, il monta une fumerie d’opium
Il vécut très vieux, très heureux
Et dans les vapeurs de la drogue
Ses derniers mots furent :
Mais le dernier mot est-il dit?
L’espérance doit-elle disparaître?
La défaite est-elle définitive?
Non!
Je suis plein de brume et de frimas
Il me manque une brune
Qui remplisse de rires et de soupirs mon lit
A Londres, moi, général de Gaulle, j’envie
Jack l’éventreur qui, lui, s’amusa
Plein de femmes, de sang et de joie
Mais bon, c’est la vie
Je ne m’en fais pas, c’est décidé, je pars à Tahiti
Et de Gaulle plonge dans la Tamise
Dans l’eau froide, avec volupté il avance
Il passe la Manche, l’Atlantique, Panama, le Pacifique
Où, dans la tempête, il chevauche quelques baleines folles
En hurlant : Vive la France!
Et enfin Tahiti!
Il s’échoue, secoue sa grande carcasse
Remet en place ses galons et son képi
Et, d’un pas décidé, part vers la ville
Il n’a plus de mémoire
Il a tout oublié, il est libre
Mystérieusement, la nuit tombe
Il se dirige vers le quartier chaud
Et entre dans le premier cabaret
Où l’on propose un show international
Là, des girls polyglottes font leur sale boulot
Et des garçons aux mines louches
Débouchent des magnums de champagne
Moi, général de Gaulle, je suis heureux
Je m’amuse, entouré de call-girls amoureuses
Je claque mon pèze et soupèse les fesses
De quelques danseuses françaises
Qui font leur numéro
A minuit, on l’emmène au premier étage
Où, sous les caresses d’une chinoise,
Il retrouve enfin ses sens, son corps
Son sexe et son appétit
Plus tard dans la nuit, de Gaulle est saoul
Perdu dans ses pensées, il se rappelle ce rêve
Où il enfonçait un poireau dans la trompe d’une éléphante
Qui barrissait de plaisir alors que lui-même, hurlant des obscénités
De sa main libre, lançait des régimes de bananes sur l’Armée Française
Mais, mais quelque chose de très doux le frôle
Et le sort de sa somnolence
Il se retourne et c’est le choc
Une explosion atomique
Une désintégration sensuelle
Yvonne, Yvonne est là devant lui
Chaude et animale
Féline, merveilleusement féminine
Leurs regards se croisent et déjà il n’y a plus rien à dire
Il se lève pourtant et lui offre une cigarette
Il tremble, il lui allume la cigarette
Et l’invite à danser
Les musiciens jouent une valse lente et fausse
De Gaulle danse mal et son grand corps
Dégingandé écrase les pieds d’Yvonne
Main dans la main, ils vont sur la terrasse
La nuit est belle et chaude
En bas, dans la baie, on aperçoit quelques dauphins, quelques baleines
Qui s’ébrouent joyeusement au clair de lune
Il les montre du doigt avec un grand rire bête
Ha ha ha!
Ils se murmurent des mots d’amour
Et leurs lèvres se frôlent sans se toucher
Extase de la nuit, frisson de toujours
La musique est plus lente et plus pénétrante
Ils défaillent, oui, c’est la mélodie du bonheur
C’est la chanson de l’amour
Soudain, tel un chien d’arrêt, de Gaulle se raidit
Ses oreilles se dressent
Ses narines frémissent car elles sentent le danger
Dans la nuit, un bruit mécanique
Et c’est Goebbels, entouré de ses valets diaboliques, qui apparaît
Oh, les nazis sont là. La furie, la tuerie!
Le sang gicle, les têtes tombent
Les femmes hurlent des malédictions
Mais, mais de Gaulle a le sens du devoir
Il repousse avec tendresse Yvonne
Et il rue dans les brancards, il monte sur le podium
Arrache le micro au chanteur agonisant et tout d’un coup
Oui tout d’un coup, tout d’un coup
Sa belle voix profonde résonne dans le dancing
Appel aux Français, le 18 juin 1940
"Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays
Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France
Cette guerre est une guerre mondiale
Tous les retards, toutes les fautes, toutes les souffrances
N’empêchent pas qu’il y a dans l’Univers
Tous les moyens pour écraser, un jour, nos ennemis
Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique
Nous pourrons vaincre dans l’avenir
Par une force mécanique supérieure
Le destin du monde est là
Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres
J’invite les officiers et les soldats français
Qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver
Avec leurs armes ou sans leurs armes
J’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement
Qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver
À se mettre en rapport avec moi
Quoi qu’il arrive, la flamme de la Résistance Française ne doit pas s’éteindre
Et ne s’éteindra pas
Demain comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres"
Alors, comme par enchantement, les nazis disparaissent
Comme des fantômes ils s’évanouissent
Et retournent au néant d’où ils viennent
C’est de la magie pure!
Dans le cabaret, c’est le silence
Puis on entend un rire
Alors, le général de Gaulle exulte
Il hurle :
Vive l’Univers, vive le whisky
Vive le mystère, vive la vie
Et vive moi! Ha ha ha!
Sa belle tête est auréolée de lumière
L’orchestre joue une marche joyeuse et funèbre
Yvonne s’approche et lui offre un baiser
La fête reprend, tout le monde est saoul
De Gaulle qui a les yeux fous, porte un toast
"Moi, général de Gaulle, je peux dire
Que la vie c’est du gâteau
J’ai mangé ma part, c’était bon et chaud
Maintenant, il est trop tard, adieu et merci"
Et sa grande silhouette s’enfonce dans le noir
Yvonne n’a plus d’espoir, elle pleure comme une petit fille
L’histoire dit que le général finit sa vie en Chine
Où, avec un vieux chinois, il monta une fumerie d’opium
Il vécut très vieux, très heureux
Et dans les vapeurs de la drogue
Ses derniers mots furent :
Mais le dernier mot est-il dit?
L’espérance doit-elle disparaître?
La défaite est-elle définitive?
Non!