Les paroles de la chanson
« Le fils de l'allemand »
Christian Borel
Près de la nouvelle frontière
Un officier s’est arrêté,
A la porte d’une chaumière
Il frappe avec anxiété.
Une femme dont la mamelle
Allaite un gentil chérubin
Ouvre en demandant : Qui m’appelle?
Et voit l’uniforme prussien.
Femme, dit l’officier, écoute ma prière
Pour lui donner ton lait j’apporte un enfant,
Dis-moi si tu consens à lui servir de mère
Moi je suis un soldat du pays allemand.
Ce fils sur la terre lorraine
M’est né d’hier, et sans compter,
Je paierai tes soins et ta peine,
Car je suis tout seul à l’aimer.
Vois, sa figure est rose et blonde,
Tu peux le sauver du trépas,
Sa mère en le mettant au monde
Vient de mourir entre mes bras.
Femme, dit l’officier, écoute ma prière
Pour lui donner ton lait j’apporte un enfant,
Dis-moi si tu consens à lui servir de mère
Moi je suis un soldat du pays allemand.
J’avais un fils, dit la Lorraine,
Blond chérubin comme le tien,
Mon homme et moi tenions la plaine
Devant un régiment prussien,
Quand tes soldats saouls de carnage
Mirent le feu dans mon hameau
Et sans pitié pour son jeune âge
Tuèrent l’enfant dans son berceau.
Va, passe ton chemin, ma mamelle est française,
N’entre pas sous mon toit, emporte ton enfant,
Mes garçons chanteront plus tard la Marseillaise,
Je ne vends pas mon lait au fils d’un Allemand.
Un officier s’est arrêté,
A la porte d’une chaumière
Il frappe avec anxiété.
Une femme dont la mamelle
Allaite un gentil chérubin
Ouvre en demandant : Qui m’appelle?
Et voit l’uniforme prussien.
Femme, dit l’officier, écoute ma prière
Pour lui donner ton lait j’apporte un enfant,
Dis-moi si tu consens à lui servir de mère
Moi je suis un soldat du pays allemand.
Ce fils sur la terre lorraine
M’est né d’hier, et sans compter,
Je paierai tes soins et ta peine,
Car je suis tout seul à l’aimer.
Vois, sa figure est rose et blonde,
Tu peux le sauver du trépas,
Sa mère en le mettant au monde
Vient de mourir entre mes bras.
Femme, dit l’officier, écoute ma prière
Pour lui donner ton lait j’apporte un enfant,
Dis-moi si tu consens à lui servir de mère
Moi je suis un soldat du pays allemand.
J’avais un fils, dit la Lorraine,
Blond chérubin comme le tien,
Mon homme et moi tenions la plaine
Devant un régiment prussien,
Quand tes soldats saouls de carnage
Mirent le feu dans mon hameau
Et sans pitié pour son jeune âge
Tuèrent l’enfant dans son berceau.
Va, passe ton chemin, ma mamelle est française,
N’entre pas sous mon toit, emporte ton enfant,
Mes garçons chanteront plus tard la Marseillaise,
Je ne vends pas mon lait au fils d’un Allemand.