Les paroles de la chanson
« Le dernier choix »
Lynda Lemay
Dans l’ rang comme un soldat,
Un condamné à mort,
Avec mes petits bras,
Avec mon petit corps,
Avec mes culottes courtes
D’éducation physique,
Avec mes souliers de course
J’attendais le verdict.
Y’avait Marlène d’un bord.
Marlène la géante,
Une vraie bête de sport,
Une mauvaise perdante.
Et puis y’avait Sonia,
Une sosie de Marlène,
Construite comme un gars,
Elle aussi capitaine.
C’était ces deux filles là,
Enfin ces deux gorilles
Qui divisaient le tas
D’porteuses d’espadrilles,
Par ordre de meilleure
Attrapeuse de ballon.
Moi l’ ballon m’ faisait peur
Je l’attrapais dans l’ front.
Dans l’ran y’avais plus qu’ moi
Et que Marie-Philippe:
Les deux vilains p’tits rats
Au pied des deux équipes.
Les deux grandes finalistes
De ce concours cruel,
Et finalement la Miss rejet
C’était pas elle.
Quelle humiliation
D’être le dernier choix.
Je cherchais la façon
De rentrer dans l’ plancher
D’bois
Alors que mon prénom
Provoquait ce soupir,
Ce général "Ah non"
Qui me faisait mourir.
Bien sûr au grand malheur
D’ma sympathique équipe,
Y’a l’gentil professeur
Qui voulait qu’j’participe.
C’est là qu’Sonia disait:
"Ok Lynda vas-y"
Et c’est là que j’quittais
Mon petit banc chéri.
A peine entrée dans l’jeu
Quelqu’un disait "Attrape!"
Et là j’fermais les yeux,
Et j’attendais qu’ça frappe.
Et quand j’saignais du nez,
J’poussais comme un grand cri
De joie,
Avant d’aller m’asseoir
A l’infirmerie.
Tout ça au grand plaisir
De mes copines de classe,
Qui étaient,
Pas b’soin d’vous l’dire,
Ravies que j’débarasse
Un condamné à mort,
Avec mes petits bras,
Avec mon petit corps,
Avec mes culottes courtes
D’éducation physique,
Avec mes souliers de course
J’attendais le verdict.
Y’avait Marlène d’un bord.
Marlène la géante,
Une vraie bête de sport,
Une mauvaise perdante.
Et puis y’avait Sonia,
Une sosie de Marlène,
Construite comme un gars,
Elle aussi capitaine.
C’était ces deux filles là,
Enfin ces deux gorilles
Qui divisaient le tas
D’porteuses d’espadrilles,
Par ordre de meilleure
Attrapeuse de ballon.
Moi l’ ballon m’ faisait peur
Je l’attrapais dans l’ front.
Dans l’ran y’avais plus qu’ moi
Et que Marie-Philippe:
Les deux vilains p’tits rats
Au pied des deux équipes.
Les deux grandes finalistes
De ce concours cruel,
Et finalement la Miss rejet
C’était pas elle.
Quelle humiliation
D’être le dernier choix.
Je cherchais la façon
De rentrer dans l’ plancher
D’bois
Alors que mon prénom
Provoquait ce soupir,
Ce général "Ah non"
Qui me faisait mourir.
Bien sûr au grand malheur
D’ma sympathique équipe,
Y’a l’gentil professeur
Qui voulait qu’j’participe.
C’est là qu’Sonia disait:
"Ok Lynda vas-y"
Et c’est là que j’quittais
Mon petit banc chéri.
A peine entrée dans l’jeu
Quelqu’un disait "Attrape!"
Et là j’fermais les yeux,
Et j’attendais qu’ça frappe.
Et quand j’saignais du nez,
J’poussais comme un grand cri
De joie,
Avant d’aller m’asseoir
A l’infirmerie.
Tout ça au grand plaisir
De mes copines de classe,
Qui étaient,
Pas b’soin d’vous l’dire,
Ravies que j’débarasse