Les paroles de la chanson
« Le déjeuner de soleil »
Serge Reggiani
Il y avait la porte bleue
De la boulangerie
Et puis l’épicerie
Où un monsieur frileux
Comptait ses caramels
Ensuite la ruelle
Tournait en escalier
À défaut de cahier
On écrivait au mur
Chacun son aventure
J’aimais une mineure
J’avais dix ans tassés
Le cœur est effacé
Mais la flèche demeure
Mon enfance était là
C’était une merveille
Mais ce n’était déjà
Qu’un déjeuner de soleil
Il y avait certains principes
Un vélo pour trois types
Mais jamais plus de sept
Pour une cigarette
Quand le fils du bistro
Apportait du vermouth
On était toujours trop
Moi, j’étais bon au foot
Marco n’ boxait pas mal
Mais le roi du lance-pierre
C’était quand même Albert
Et puis quand y avait bal
À la salle des fêtes
Il mettait sa casquette
Mon enfance était là
C’était une merveille
Mais ce n’était déjà
Qu’un déjeuner de soleil
Assis sur le trottoir
Quand t’arrivais à l’heure
Tu pouvais voir le soir
La marchande de couleur
Quand elle enlevait ses bagues
Elle laissait la lumière
J’ raconte pas des blagues
Monté sur les épaules
D’une espèce de grand drôle
J’ai même vu sa guêpière
Ses jambes jusqu’aux chevilles
C’était un vingt-trois juin
Ça m’a coûté trois billes
Mais je n’ regrette rien
Il y avait la porte bleue
De la boulangerie
Et puis l’épicerie
Où un monsieur frileux
Comptait ses caramels
Ensuite la ruelle
Tournait en escalier
Marc est mort à la guerre
Pas de nouvelles d’Albert
On n’amassait pas mousse
Mais on vivait en douce
Les heures sont passées
Le cœur est effacé
Mais la flèche demeure
Mon enfance était là
Déjeuner de soleil {x2}
Mais c’était une merveille
Une merveille
De la boulangerie
Et puis l’épicerie
Où un monsieur frileux
Comptait ses caramels
Ensuite la ruelle
Tournait en escalier
À défaut de cahier
On écrivait au mur
Chacun son aventure
J’aimais une mineure
J’avais dix ans tassés
Le cœur est effacé
Mais la flèche demeure
Mon enfance était là
C’était une merveille
Mais ce n’était déjà
Qu’un déjeuner de soleil
Il y avait certains principes
Un vélo pour trois types
Mais jamais plus de sept
Pour une cigarette
Quand le fils du bistro
Apportait du vermouth
On était toujours trop
Moi, j’étais bon au foot
Marco n’ boxait pas mal
Mais le roi du lance-pierre
C’était quand même Albert
Et puis quand y avait bal
À la salle des fêtes
Il mettait sa casquette
Mon enfance était là
C’était une merveille
Mais ce n’était déjà
Qu’un déjeuner de soleil
Assis sur le trottoir
Quand t’arrivais à l’heure
Tu pouvais voir le soir
La marchande de couleur
Quand elle enlevait ses bagues
Elle laissait la lumière
J’ raconte pas des blagues
Monté sur les épaules
D’une espèce de grand drôle
J’ai même vu sa guêpière
Ses jambes jusqu’aux chevilles
C’était un vingt-trois juin
Ça m’a coûté trois billes
Mais je n’ regrette rien
Il y avait la porte bleue
De la boulangerie
Et puis l’épicerie
Où un monsieur frileux
Comptait ses caramels
Ensuite la ruelle
Tournait en escalier
Marc est mort à la guerre
Pas de nouvelles d’Albert
On n’amassait pas mousse
Mais on vivait en douce
Les heures sont passées
Le cœur est effacé
Mais la flèche demeure
Mon enfance était là
Déjeuner de soleil {x2}
Mais c’était une merveille
Une merveille