Les paroles de la chanson
« Le cri du poilu »
Luc Barney
V’là plus d’une année
Que dans les tranchées
Nos petits soldats,
Loin de tout l’ monde, sont là-bas
Seuls dans la bataille
Ils bravent la mitraille
Ils n’ pensent plus à rien
Qu’à tirer sur ces sales Prussiens
Mais quand ils sont au repos
Et qu’ils n’ont plus d’ flingot
Couchés sur l’ dos
À nos poilus qui sont su’ l’ front
Qu’est-ce qu’il leur faut comme distraction?
Une femme, une femme!
Qu’est-ce qui leur ferait gentiment
Passer un sacré bon moment?
Une femme, une femme!
Au lieu d’ la sale gueule des Allemands
Ils aimeraient bien mieux certainement
Une femme, une femme!
Cré bon sang! Qu’est-ce qu’y donneraient pas
Pour t’nir un moment dans leurs bras
Une femme, une femme!
Quand, en ribambelle,
Ils bouffent la gamelle
C’est vite avalé
En deux temps, ça n’a pas traîné
Penchés sur la paille
Allons-y, ils bâillent
Se f’sant, nous le tenons,
Presque tous la même réflexion
Et dans ces moments-là
À quoi pensent-ils tout bas?
Ne cherchez pas!
À nos poilus qui sont su’ l’ front
Qu’est-ce qu’il leur faut comme distraction?
Une femme, une femme!
Quand ils ont bouffé leur rata
Qu’est-ce qu’ils demandent comme second plat?
Une femme, une femme!
Sapristi, pour calmer leurs nerfs
S’il leur arrivait comme dessert
Une femme, une femme!
Qu’elle soit grande ou petite, ma foi
Ça fait rien pourvu que ce soit
Une femme, une femme!
Quand, dans la tranchée,
Ils passent la journée
Par les p’tits créneaux
Ils envoient aux Boches des pruneaux
Puis ils se reposent
Pensent à des tas d’ choses
Qui leur font, cré nom
Passer dans tout l’ corps des frissons
Avant de s’endormir
Ils ont dans un soupir
Le même désir
À nos poilus qui sont su’ l’ front
Qu’est-ce qu’il leur faut comme distraction?
Une femme, une femme!
Il y a tant d’amoureux là-bas
Qui pourraient faire plaisir à
Une femme, une femme!
À ce moment, c’est l’essentiel
Il faudrait qu’il leur tombe du ciel
Une femme, une femme!
Et comme prière du soir
Bon Dieu d’ bon Dieu, fais-nous donc voir
Une femme, une femme!
Que dans les tranchées
Nos petits soldats,
Loin de tout l’ monde, sont là-bas
Seuls dans la bataille
Ils bravent la mitraille
Ils n’ pensent plus à rien
Qu’à tirer sur ces sales Prussiens
Mais quand ils sont au repos
Et qu’ils n’ont plus d’ flingot
Couchés sur l’ dos
À nos poilus qui sont su’ l’ front
Qu’est-ce qu’il leur faut comme distraction?
Une femme, une femme!
Qu’est-ce qui leur ferait gentiment
Passer un sacré bon moment?
Une femme, une femme!
Au lieu d’ la sale gueule des Allemands
Ils aimeraient bien mieux certainement
Une femme, une femme!
Cré bon sang! Qu’est-ce qu’y donneraient pas
Pour t’nir un moment dans leurs bras
Une femme, une femme!
Quand, en ribambelle,
Ils bouffent la gamelle
C’est vite avalé
En deux temps, ça n’a pas traîné
Penchés sur la paille
Allons-y, ils bâillent
Se f’sant, nous le tenons,
Presque tous la même réflexion
Et dans ces moments-là
À quoi pensent-ils tout bas?
Ne cherchez pas!
À nos poilus qui sont su’ l’ front
Qu’est-ce qu’il leur faut comme distraction?
Une femme, une femme!
Quand ils ont bouffé leur rata
Qu’est-ce qu’ils demandent comme second plat?
Une femme, une femme!
Sapristi, pour calmer leurs nerfs
S’il leur arrivait comme dessert
Une femme, une femme!
Qu’elle soit grande ou petite, ma foi
Ça fait rien pourvu que ce soit
Une femme, une femme!
Quand, dans la tranchée,
Ils passent la journée
Par les p’tits créneaux
Ils envoient aux Boches des pruneaux
Puis ils se reposent
Pensent à des tas d’ choses
Qui leur font, cré nom
Passer dans tout l’ corps des frissons
Avant de s’endormir
Ils ont dans un soupir
Le même désir
À nos poilus qui sont su’ l’ front
Qu’est-ce qu’il leur faut comme distraction?
Une femme, une femme!
Il y a tant d’amoureux là-bas
Qui pourraient faire plaisir à
Une femme, une femme!
À ce moment, c’est l’essentiel
Il faudrait qu’il leur tombe du ciel
Une femme, une femme!
Et comme prière du soir
Bon Dieu d’ bon Dieu, fais-nous donc voir
Une femme, une femme!