Les paroles de la chanson
« Le copain de mon père »
Agnès Bihl
Le copain de mon père
Il venait en bout d’mois
La, la, lalala
On lui servait un verre
Il s’en resservait trois
La, lalala
C’était un roi déchu
Une épave, un fantôme
Qui pointait au chômdu
En attendant son trône
Mon père l’accompagnait
Jusqu’au bout du chemin
Et froissait un billet
Dans sa poignée de main
Il s’app’lait p’t-être Marcel
Il roulait en vespa
La, la, lalala
A côté de sa selle
Le copain de papa
Le copain de mon père
C’était un amiral
La, la, lalala
Qui boitait de travers
Et flottait du moral
La, lalala
Il avait l’coeur cassé
Il suçait des cachous
Quand il nous embrassait
On s’essuyait les joues
Recalé d’la sécu
Il brassait son roman
Et des histoires de cul
Qui f’saient rougir maman
Il avait eu des femmes
Des baisers, du tabac
La, la, la
Des mômes et même une âme
Le copain de papa
Le copain de mon père
Il avait le nez bleu
La, la, lalala
Un pull-over tout vert
Et un regard pluvieux
La, lalala
On l’appelait "Train-train"
Il se taisait jamais
Et quand il causait rien
On croyait qu’il dormait
Il avait cru des guerres
Pacifié l’Algérie
Mangé des pommes de terre
Brûlé des champs de riz
Il montrait des copains
Vaguement morts là-bas
La, la, la
On regardait ses mains
Au copain de papa
Le copain de mon père
Un jour, on l’a plus r’vu
La
On s’regarde, on se perd
Ou on se perd de vue
La
Il a dû changer d’peau
Se re-refaire du fric
S’envoler au loto
Le cul dans une barrique
C’est drôle, mais c’est curieux
C’est bizarre, ça me manque
Son vespa, son pif bleu
Sa gueule de saltimbanque
Les souv’nirs sont des miettes
Ca fait dix mille repas
La, la, la
Que j’rajoute une assiette
Pour le pote à papa
Il venait en bout d’mois
La, la, lalala
On lui servait un verre
Il s’en resservait trois
La, lalala
C’était un roi déchu
Une épave, un fantôme
Qui pointait au chômdu
En attendant son trône
Mon père l’accompagnait
Jusqu’au bout du chemin
Et froissait un billet
Dans sa poignée de main
Il s’app’lait p’t-être Marcel
Il roulait en vespa
La, la, lalala
A côté de sa selle
Le copain de papa
Le copain de mon père
C’était un amiral
La, la, lalala
Qui boitait de travers
Et flottait du moral
La, lalala
Il avait l’coeur cassé
Il suçait des cachous
Quand il nous embrassait
On s’essuyait les joues
Recalé d’la sécu
Il brassait son roman
Et des histoires de cul
Qui f’saient rougir maman
Il avait eu des femmes
Des baisers, du tabac
La, la, la
Des mômes et même une âme
Le copain de papa
Le copain de mon père
Il avait le nez bleu
La, la, lalala
Un pull-over tout vert
Et un regard pluvieux
La, lalala
On l’appelait "Train-train"
Il se taisait jamais
Et quand il causait rien
On croyait qu’il dormait
Il avait cru des guerres
Pacifié l’Algérie
Mangé des pommes de terre
Brûlé des champs de riz
Il montrait des copains
Vaguement morts là-bas
La, la, la
On regardait ses mains
Au copain de papa
Le copain de mon père
Un jour, on l’a plus r’vu
La
On s’regarde, on se perd
Ou on se perd de vue
La
Il a dû changer d’peau
Se re-refaire du fric
S’envoler au loto
Le cul dans une barrique
C’est drôle, mais c’est curieux
C’est bizarre, ça me manque
Son vespa, son pif bleu
Sa gueule de saltimbanque
Les souv’nirs sont des miettes
Ca fait dix mille repas
La, la, la
Que j’rajoute une assiette
Pour le pote à papa