Les paroles de la chanson
« Le chomage »
Marcel Mouloudji
Les hommes de la ville ont vieilli cet été,
Les muscles inutiles, c’est si lourd à porter!
Ils partent le matin aux petites annonces,
Où l’on se retrouve cent quand il faut être deux.
Ils reviennent le soir, et leurs femmes renoncent
A chercher la réponse dans leurs yeux.
Les femmes de la ville ont vieilli cet été,
Les plaintes inutiles, c’est si lourd à porter!
Pour toi, voici le temps d’amours adolescentes
Et tu lis le journal par d’autres déplié
Que les matins sont longs, ô phrases décevante!
Et les amours finissent avant qu’on ait osé
Les enfants de la ville ont vieilli cet été,
La honte juvénile, c’est si lourd à porter!
Les enfants de la ville grandissent en hiver
Avec des yeux hostiles posés sur l’univers.
Les muscles inutiles, c’est si lourd à porter!
Ils partent le matin aux petites annonces,
Où l’on se retrouve cent quand il faut être deux.
Ils reviennent le soir, et leurs femmes renoncent
A chercher la réponse dans leurs yeux.
Les femmes de la ville ont vieilli cet été,
Les plaintes inutiles, c’est si lourd à porter!
Pour toi, voici le temps d’amours adolescentes
Et tu lis le journal par d’autres déplié
Que les matins sont longs, ô phrases décevante!
Et les amours finissent avant qu’on ait osé
Les enfants de la ville ont vieilli cet été,
La honte juvénile, c’est si lourd à porter!
Les enfants de la ville grandissent en hiver
Avec des yeux hostiles posés sur l’univers.