Les paroles de la chanson
« Le chien de prairie »
Batlik
On voit parfois
Dans les vieilles
Photos de familles,
Des rangées entières
De visages souriants.
Le père, la mère,
Avec leurs enfants,
Les grabataires et les
Chefs de clan, devant.
Et puis
Quand on regarde
Un petit peu
Vers le fond,
On aperçoit souvent
Un petit morceau de front.
C’est le front d’un type
Qui est sur la pointe des pieds
Mais qui même comme ça,
S’affiche qu’à moitié.
Imagine
Ce que le type ressent
Caché comme ça,
Derrière les gens.
Et dis toi
Qu’à chaque fois
Qu’on sort toi et moi,
C’est ce que je ressens
Quand on passe devant :
Une jolie cocotte
Qui voit passer 2 potes
Toi devant, et moi
A l’arrière plan.
Mais je te parle pas
De jalousie…
Je te parle du complexe
Du chien de prairie…(bis)
On voit parfois
À la télévision
Des journalistes dans la rue
En direct pour de bon.
Y a toujours des gens
Qui se mettent derrière
Alignés
Pour pouvoir passer
À la télé.
Et puis
Quand on regarde
Un petit peu
Vers le fond.
On aperçoit parfois
Un petit couillon
Qui fait des sauts en l’air
Vu qu’il est tout derrière
En disant Maman c’est moi!
Ouaip, chuis là!
Imagine
Ce que le type ressent
À sauter comme ça
Derrière les gens
Et dis toi
Qu’à chaque fois
Qu’on sort toi et moi,
C’est ce que je ressens
Quand on passe devant …
Refrain
Dans un vieux fauteuil
D’une maison de repos
Un octogénaire
Trafique son sonotone
En écoutant ces mots.
Il se dit…
Pauvre petit abruti
Con de jeune qu’a rien
Compris à la vie…
Je m ‘en vais te donner
2 petits conseils
en espérant que tu retiennes
Au moins l’essentiel.
(1er conseil) :
Plus on vieillit
Et plus on se nourrit
Des souvenirs
De sa propre vie…
Les complexés n’osent pas
Et tous ceux qui n’osent pas
Se mettent leurs souvenirs
Sous le bras.
(2e conseil) :
Profite profite
Tout va tellement vite
Et surtout ne crois jamais
Tout ce qui se dit
Sur les infirmières,
On a jamais le droit
De leur caresser le derrière.
Si tu passes au travers
Du cancer et de la misère
Si d’aventures en aventures
T’as pas d’accident de voiture,
Si tu fais de ton mieux,
Si personne ne t’en veut
Y a peut-être une chance
Pour que tu deviennes vieux.
Faut que tu puisses te puisses avoir
des choses à raconter,
faut que tu puisses te souvenir
de tout ce qu’il s’est passé.
Alors ne me parle pas de jalousie,
Mais demande lui plutôt
Ce qu’elle fait cette nuit…
Ne me parle pas de chiens de prairie,
Mais demande lui plutôt
Ce qu’elle fait cette nuit...
Dans les vieilles
Photos de familles,
Des rangées entières
De visages souriants.
Le père, la mère,
Avec leurs enfants,
Les grabataires et les
Chefs de clan, devant.
Et puis
Quand on regarde
Un petit peu
Vers le fond,
On aperçoit souvent
Un petit morceau de front.
C’est le front d’un type
Qui est sur la pointe des pieds
Mais qui même comme ça,
S’affiche qu’à moitié.
Imagine
Ce que le type ressent
Caché comme ça,
Derrière les gens.
Et dis toi
Qu’à chaque fois
Qu’on sort toi et moi,
C’est ce que je ressens
Quand on passe devant :
Une jolie cocotte
Qui voit passer 2 potes
Toi devant, et moi
A l’arrière plan.
Mais je te parle pas
De jalousie…
Je te parle du complexe
Du chien de prairie…(bis)
On voit parfois
À la télévision
Des journalistes dans la rue
En direct pour de bon.
Y a toujours des gens
Qui se mettent derrière
Alignés
Pour pouvoir passer
À la télé.
Et puis
Quand on regarde
Un petit peu
Vers le fond.
On aperçoit parfois
Un petit couillon
Qui fait des sauts en l’air
Vu qu’il est tout derrière
En disant Maman c’est moi!
Ouaip, chuis là!
Imagine
Ce que le type ressent
À sauter comme ça
Derrière les gens
Et dis toi
Qu’à chaque fois
Qu’on sort toi et moi,
C’est ce que je ressens
Quand on passe devant …
Refrain
Dans un vieux fauteuil
D’une maison de repos
Un octogénaire
Trafique son sonotone
En écoutant ces mots.
Il se dit…
Pauvre petit abruti
Con de jeune qu’a rien
Compris à la vie…
Je m ‘en vais te donner
2 petits conseils
en espérant que tu retiennes
Au moins l’essentiel.
(1er conseil) :
Plus on vieillit
Et plus on se nourrit
Des souvenirs
De sa propre vie…
Les complexés n’osent pas
Et tous ceux qui n’osent pas
Se mettent leurs souvenirs
Sous le bras.
(2e conseil) :
Profite profite
Tout va tellement vite
Et surtout ne crois jamais
Tout ce qui se dit
Sur les infirmières,
On a jamais le droit
De leur caresser le derrière.
Si tu passes au travers
Du cancer et de la misère
Si d’aventures en aventures
T’as pas d’accident de voiture,
Si tu fais de ton mieux,
Si personne ne t’en veut
Y a peut-être une chance
Pour que tu deviennes vieux.
Faut que tu puisses te puisses avoir
des choses à raconter,
faut que tu puisses te souvenir
de tout ce qu’il s’est passé.
Alors ne me parle pas de jalousie,
Mais demande lui plutôt
Ce qu’elle fait cette nuit…
Ne me parle pas de chiens de prairie,
Mais demande lui plutôt
Ce qu’elle fait cette nuit...