Les paroles de la chanson
« Le cheval rose »
Gilbert Laffaille
A petits pas, elle s’en va
Dans la rue des Trois-Frères
Du pain rassis plein son cabas
En manteau beige, élimé
Et turban d’avant-guerre
Elle marche seule, les yeux baissés
Tous les pigeons tourbillonnent autour d’elle
Du square d’Anvers à Rochechouart
Elle lance son pain comme une pluie vers le ciel
Et valse un peu sur le trottoir
{Refrain:}
Juste à côté des avions du manège
Où tournent encore quelques enfants
Le cheval rose et son chariot des neiges
Qui monte et qui descend
Les amoureux, les badauds
Qui n’ont rien d’autre à faire
Se poussent du coude, rient dans son dos
Le Tunisien, le Chinois, les camelots du Niger
Tous la croient folle, Dieu sait pourquoi
Elle ne voit pas les néons du boulevard
Ni les paumés près des pornos
Elle déambule comme dans un monde à part
Aux longs couloirs peuplés d’oiseaux
{au Refrain}
A petits pas, elle s’en va
Dans la rue des Trois-Frères
Du pain rassis plein son cabas
En manteau beige, élimé
Et turban d’avant-guerre
Elle hoche la tête et parle aux chats
Dans la rue des Trois-Frères
Du pain rassis plein son cabas
En manteau beige, élimé
Et turban d’avant-guerre
Elle marche seule, les yeux baissés
Tous les pigeons tourbillonnent autour d’elle
Du square d’Anvers à Rochechouart
Elle lance son pain comme une pluie vers le ciel
Et valse un peu sur le trottoir
{Refrain:}
Juste à côté des avions du manège
Où tournent encore quelques enfants
Le cheval rose et son chariot des neiges
Qui monte et qui descend
Les amoureux, les badauds
Qui n’ont rien d’autre à faire
Se poussent du coude, rient dans son dos
Le Tunisien, le Chinois, les camelots du Niger
Tous la croient folle, Dieu sait pourquoi
Elle ne voit pas les néons du boulevard
Ni les paumés près des pornos
Elle déambule comme dans un monde à part
Aux longs couloirs peuplés d’oiseaux
{au Refrain}
A petits pas, elle s’en va
Dans la rue des Trois-Frères
Du pain rassis plein son cabas
En manteau beige, élimé
Et turban d’avant-guerre
Elle hoche la tête et parle aux chats