Les paroles de la chanson
« Le charbon de la ruhr »
Jean Marco
Ce n’est pas un refrain
Qui nous vient de l’Amérique
Naturellement
C’est un air plein d’entrain
Une chanson calorique
Évidemment
Et cet hiver
Si vous manquez de bois
Voici la scie dont l’air
Seul vous réchauffera
Dès le matin
Devant le poêle éteint
Vous serez en chantant
Sur des boulets ardents
Ah! Si l’on avait un jour
Le charbon de la Ruhr
Que la vie serait belle!
Oui, avec ce charbon-là
Y aurait chez les bougnats
Du bonheur à la pelle
Bien au chaud, le percepteur
Nous recevrait, la bouche en coeur
Y aurait que dans son bureau
Qu’ça ferait rentrer les impôts
Ah! Si la Ruhr était là
Y aurait du feu chez moi
Et même dans la pipe à papa
La radio
Le phono
Ont porté sur la banquise
Cet air nouveau
Et son chant
Réchauffant
Excita la convoitise
Des esquimaux
Un soir, on vit
Débarquer dans Paris
Un autocar complet
Ils venaient aux boulets
Mais gentiment
On leur dit en chantant
"Si y avait du charbon
Y aurait pas cette chanson"
Ah! Si l’on avait un jour
Le charbon de la Ruhr
Dans nos calorifères
Oui, on prendrait du bon temps
Et l’on pourrait souvent
Pendre la crémaillère
On serait des bienheureux
Et tous les soirs, au coin du feu
On mettrait les pieds devant
Et les petits plats dans les grands
Ah! Si la Ruhr envoyait
Du charbon, y en aurait
Plus qu’un évêque en bénirait
Le moyen le meilleur
Quand on n’a pas c’ qu’on désire
C’est de chanter
Les ennuis, les malheurs
Il est plus adroit d’en rire
Que d’en pleurer
Puisque chez nous
On blague un peu sur tout
Que par une chanson
Tout finit, nous dit-on
Chantons en chœur
Chantons avec chaleur
Tout en claquant des mains
Pour se chauffer les doigts
Ah ah...
Ah! Si l’on avait un jour
Le charbon de la Ruhr
Ça, ça pourrait nous plaire
Oui, ça ferait notre joie
Mais comme on ne l’a pas
Messieurs, qu’alors y faire?
Oh oh oh oh
Attendons très patiemment
Nous le recevrons certainement
Aujourd’hui ou bien demain
Mais plutôt vers la saint-glinglin
Oui, nous recevrons un jour
Le charbon de la Ruhr
Avec des p’tites fleurs tout autour!
Et ces fleurs-là, Mesdames,
Seront des roses
Qui nous vient de l’Amérique
Naturellement
C’est un air plein d’entrain
Une chanson calorique
Évidemment
Et cet hiver
Si vous manquez de bois
Voici la scie dont l’air
Seul vous réchauffera
Dès le matin
Devant le poêle éteint
Vous serez en chantant
Sur des boulets ardents
Ah! Si l’on avait un jour
Le charbon de la Ruhr
Que la vie serait belle!
Oui, avec ce charbon-là
Y aurait chez les bougnats
Du bonheur à la pelle
Bien au chaud, le percepteur
Nous recevrait, la bouche en coeur
Y aurait que dans son bureau
Qu’ça ferait rentrer les impôts
Ah! Si la Ruhr était là
Y aurait du feu chez moi
Et même dans la pipe à papa
La radio
Le phono
Ont porté sur la banquise
Cet air nouveau
Et son chant
Réchauffant
Excita la convoitise
Des esquimaux
Un soir, on vit
Débarquer dans Paris
Un autocar complet
Ils venaient aux boulets
Mais gentiment
On leur dit en chantant
"Si y avait du charbon
Y aurait pas cette chanson"
Ah! Si l’on avait un jour
Le charbon de la Ruhr
Dans nos calorifères
Oui, on prendrait du bon temps
Et l’on pourrait souvent
Pendre la crémaillère
On serait des bienheureux
Et tous les soirs, au coin du feu
On mettrait les pieds devant
Et les petits plats dans les grands
Ah! Si la Ruhr envoyait
Du charbon, y en aurait
Plus qu’un évêque en bénirait
Le moyen le meilleur
Quand on n’a pas c’ qu’on désire
C’est de chanter
Les ennuis, les malheurs
Il est plus adroit d’en rire
Que d’en pleurer
Puisque chez nous
On blague un peu sur tout
Que par une chanson
Tout finit, nous dit-on
Chantons en chœur
Chantons avec chaleur
Tout en claquant des mains
Pour se chauffer les doigts
Ah ah...
Ah! Si l’on avait un jour
Le charbon de la Ruhr
Ça, ça pourrait nous plaire
Oui, ça ferait notre joie
Mais comme on ne l’a pas
Messieurs, qu’alors y faire?
Oh oh oh oh
Attendons très patiemment
Nous le recevrons certainement
Aujourd’hui ou bien demain
Mais plutôt vers la saint-glinglin
Oui, nous recevrons un jour
Le charbon de la Ruhr
Avec des p’tites fleurs tout autour!
Et ces fleurs-là, Mesdames,
Seront des roses