Les paroles de la chanson
« Le chacal »
Édith Piaf
C’était un type phénoménal
On l’avait surnommé le chacal
Un grand aux épaules magnifiques
L’air d’un sauvage un peu crâneur
Il avait décroché mon cœur
Comme ça, d’un p’tit rire ironique
Le soir à l’heure de l’apéro
Il s’amenait dans not’ bistro
Toujours tout seul, sans un copain
En sifflotant un drôle de r’frain
Y se mettait au bout du comptoir
Le regard perdu, comme sans rien voir
J’attendais toujours qu’il me cause
Qu’y remue un peu, qu’y fasse quèque chose
Mais il restait indifférent
En sifflotant entre ses dents
Personne connaissait son boulot
On en parlait derrière son dos
On disait "Qu’est-ce qu’y manigance?"
Les hommes le r’gardaient par en dessous
Les femmes lui faisaient les yeux doux
Parfois, y avait de grands silences
La peur montait dans les cerveaux
"C’est p’t-êt’ un flic, ce gars costaud!"
Mais lui souriait avec dédain
Et leur crachait toujours son r’frain
Les mains dans les poches du veston
Y semblait dire "Venez-y donc!"
J’attendais toujours qu’il leur cause
Qu’y remue un peu, qu’y fasse quèque chose
Mais il restait indifférent
En sifflotant entre ses dents
Et puis un soir qu’il f’sait très chaud
Qu’ les nerfs étaient à fleur de peau
Et qu’ ça sentait partout l’orage
Comme il gueulait son sacré r’frain
Un homme sur lui leva la main
Alors il bondit, pris de rage
Il s’est battu sans dire un mot
Mais eux, les lâches, ils étaient trop
Alors, bien sûr, j’ l’ai vu tomber
Et là seulement, il a parlé
"Oh, chacal! je crois que c’est fini"
Il était là, couché su’ l’ dos
Jamais je ne l’avais vu si beau
Il avait froid, comme de la fièvre
Mais j’ai voulu goûter ses lèvres
Au moins une fois car je l’aimais
On a jamais su ce qu’y cherchait
Plus de chacal, c’était fini!
On l’avait surnommé le chacal
Un grand aux épaules magnifiques
L’air d’un sauvage un peu crâneur
Il avait décroché mon cœur
Comme ça, d’un p’tit rire ironique
Le soir à l’heure de l’apéro
Il s’amenait dans not’ bistro
Toujours tout seul, sans un copain
En sifflotant un drôle de r’frain
Y se mettait au bout du comptoir
Le regard perdu, comme sans rien voir
J’attendais toujours qu’il me cause
Qu’y remue un peu, qu’y fasse quèque chose
Mais il restait indifférent
En sifflotant entre ses dents
Personne connaissait son boulot
On en parlait derrière son dos
On disait "Qu’est-ce qu’y manigance?"
Les hommes le r’gardaient par en dessous
Les femmes lui faisaient les yeux doux
Parfois, y avait de grands silences
La peur montait dans les cerveaux
"C’est p’t-êt’ un flic, ce gars costaud!"
Mais lui souriait avec dédain
Et leur crachait toujours son r’frain
Les mains dans les poches du veston
Y semblait dire "Venez-y donc!"
J’attendais toujours qu’il leur cause
Qu’y remue un peu, qu’y fasse quèque chose
Mais il restait indifférent
En sifflotant entre ses dents
Et puis un soir qu’il f’sait très chaud
Qu’ les nerfs étaient à fleur de peau
Et qu’ ça sentait partout l’orage
Comme il gueulait son sacré r’frain
Un homme sur lui leva la main
Alors il bondit, pris de rage
Il s’est battu sans dire un mot
Mais eux, les lâches, ils étaient trop
Alors, bien sûr, j’ l’ai vu tomber
Et là seulement, il a parlé
"Oh, chacal! je crois que c’est fini"
Il était là, couché su’ l’ dos
Jamais je ne l’avais vu si beau
Il avait froid, comme de la fièvre
Mais j’ai voulu goûter ses lèvres
Au moins une fois car je l’aimais
On a jamais su ce qu’y cherchait
Plus de chacal, c’était fini!