Les paroles de la chanson
« Le brûle-gueule »
Claude Besson
Le Brûle-Gueule
Il arbore un brûle-gueule d’avant guerre
Qu’il a dérobé, sans doute à son grand-père.
Il cultive sa névrose
Et sa nostalgie des roses,
Il donne contre une bière,
Des leçons particulières
De maintien folklorique,
Il donne contre une bière
Des leçons particulières
De maintien folklorique.
La vareuse qu’il exhibe fièrement
Lui affecte l’allure d’un indigent,
Il cultive l’ignorance
Pour justifier l’apparence,
Il donne sans qu’on lui d ’mande,
Des cours de cuisine normande
Et de macrobiotique,
Il donne sans qu’on lui d’ mande,
Des cours de cuisine normande
Et de macrobiotique.
Comme il a usé ses fonds de pantalons,
Tant dans les facultés que dans les bas-fonds,
Il a de grandes idées
La parole décidée,
Il veut vivre dans la dèche,
Dans une vallée de l’ Ardèche
Et faire de la musique,
Il veut vivre dans la dèche,
Dans une vallée de l’ Ardèche
Et faire de la musique.
Comme beaucoup de poètes de son rang,
Il se refuse à parler de ses parents,
Il a honte de son père,
Qui travaille au ministère
Mais quand il n’a plus un sou,
Qu’ les copains mangent des cailloux,
Il déjeune en famille,
Mais quand il n’a plus un sou,
Qu’ les copains mangent des cailloux,
Il déjeune en famille.
Quand son cœur batifole pour une fleur,
Des pensées érotiques soudain l’ effleurent,
Il invite ses camarades
Pour effeuiller la naïade,
Mais il est très étonné
Quand la belle s’est donnée
A un autre convive,
Mais il est très étonné
Quand la belle s’est donnée
A un autre convive.
Comme il est convaincu que la vie est moche,
Il a toujours au fond de sa sacoche,
Quelques joies artificielles,
Des herbes providentielles,
Il pourrait visiter Pékin
Ou les Marais Poitevins
Ou la côte Sauvage,
Mais il reste dans son coin
Et roule son petit joint
Pour faire un beau voyage,
Il pourrait visiter Pékin
Ou les Marais Poitevins
Ou la Côte Sauvage,
Mais il reste dans son coin
Et roule son petit joint
Pour faire un beau voyage.
Il arbore un brûle-gueule d’avant guerre
Qu’il a dérobé, sans doute à son grand-père.
Il cultive sa névrose
Et sa nostalgie des roses,
Il donne contre une bière,
Des leçons particulières
De maintien folklorique,
Il donne contre une bière
Des leçons particulières
De maintien folklorique.
La vareuse qu’il exhibe fièrement
Lui affecte l’allure d’un indigent,
Il cultive l’ignorance
Pour justifier l’apparence,
Il donne sans qu’on lui d ’mande,
Des cours de cuisine normande
Et de macrobiotique,
Il donne sans qu’on lui d’ mande,
Des cours de cuisine normande
Et de macrobiotique.
Comme il a usé ses fonds de pantalons,
Tant dans les facultés que dans les bas-fonds,
Il a de grandes idées
La parole décidée,
Il veut vivre dans la dèche,
Dans une vallée de l’ Ardèche
Et faire de la musique,
Il veut vivre dans la dèche,
Dans une vallée de l’ Ardèche
Et faire de la musique.
Comme beaucoup de poètes de son rang,
Il se refuse à parler de ses parents,
Il a honte de son père,
Qui travaille au ministère
Mais quand il n’a plus un sou,
Qu’ les copains mangent des cailloux,
Il déjeune en famille,
Mais quand il n’a plus un sou,
Qu’ les copains mangent des cailloux,
Il déjeune en famille.
Quand son cœur batifole pour une fleur,
Des pensées érotiques soudain l’ effleurent,
Il invite ses camarades
Pour effeuiller la naïade,
Mais il est très étonné
Quand la belle s’est donnée
A un autre convive,
Mais il est très étonné
Quand la belle s’est donnée
A un autre convive.
Comme il est convaincu que la vie est moche,
Il a toujours au fond de sa sacoche,
Quelques joies artificielles,
Des herbes providentielles,
Il pourrait visiter Pékin
Ou les Marais Poitevins
Ou la côte Sauvage,
Mais il reste dans son coin
Et roule son petit joint
Pour faire un beau voyage,
Il pourrait visiter Pékin
Ou les Marais Poitevins
Ou la Côte Sauvage,
Mais il reste dans son coin
Et roule son petit joint
Pour faire un beau voyage.
