Les paroles de la chanson
« Le bonheur est fatigué »
Serge Utgé-Royo
Sur les plages de ma jeunesse
Des pavés sont alignés
Et les vagues roulent sans cesse
Par mes sentiers bétonnés
Dans la ville, je déambule
Au milieu des souvenirs,
Quand se couche le crépuscule
On entend comme un soupir
Le vent siffle sur les collines
Tout autour des HLM
Où des gosses, dans les vitrines,
Cherchent des yeux qui les aiment
La milice récupère
Les petits et les paumés
Des seringues traînent à terre
Le bonheur est fatigué
La chômeuse tente une passe
Dans le lit du petit jour
Et c’est toute la vie qui passe
Sous la lune des faubourgs
Voilà l’aube qui appareille
Au petit froid matinal
Et une vieille s’ensommeille
Dans un coin, près du canal
Des cœurs vides et dérisoires
En grand uniforme blanc
Font la fête pour la victoire
Des banques et de l’argent
La planète des actionnaires
Est si loin des pauvres gens,
Elle tourne sur la misère
En piétinant ses enfants
Des pavés sont alignés
Et les vagues roulent sans cesse
Par mes sentiers bétonnés
Dans la ville, je déambule
Au milieu des souvenirs,
Quand se couche le crépuscule
On entend comme un soupir
Le vent siffle sur les collines
Tout autour des HLM
Où des gosses, dans les vitrines,
Cherchent des yeux qui les aiment
La milice récupère
Les petits et les paumés
Des seringues traînent à terre
Le bonheur est fatigué
La chômeuse tente une passe
Dans le lit du petit jour
Et c’est toute la vie qui passe
Sous la lune des faubourgs
Voilà l’aube qui appareille
Au petit froid matinal
Et une vieille s’ensommeille
Dans un coin, près du canal
Des cœurs vides et dérisoires
En grand uniforme blanc
Font la fête pour la victoire
Des banques et de l’argent
La planète des actionnaires
Est si loin des pauvres gens,
Elle tourne sur la misère
En piétinant ses enfants