Les paroles de la chanson
« Le bonheur des autres »
Jacques Bertin
Le bonheur est un Panthéon
Certains y plongent par les airs
Dans des orgasmes d’orphéons
Y paradent comme des pairs
Des paons prenant des attitudes
Leur bonheur est une habitude
Il suffit d’être doué pour ça
Bien né, puis aimer vraiment ça
Ceux-là se moqueront sans doute
Si j’en approche par des routes
Sur les cartes pas relevées
Par le remugle mort des soutes
Et par l’haleine des marais,
Par tous les hommes de la terre
La longue migration du taire
Et j’ai vécu, et je vivrai
On se moquera de ce soin
Que j’ai mis à partir de loin
Quand d’autres, par hélicoptères
Sautent dans le mille à Cythère
Comme en jouant vont y poser
Pour le bonheur, suffit d’oser
Le bonheur est un savoir-faire
Une façon de voyager
Je suis l’homme des cours du soir
Du long halètement des lampes
Des planchers gris, des pansements
Des couloirs déserts, des parloirs
Des coups de maillets sur les tempes
J’irai au bonheur par le temps
La tempête, la sueur, les crampes
J’irai par le chemin du sang
Certains vont là-bas en chantant
Par charrettes emplies de gerbes
D’autres par la jungle et mille ans
Les pièges cachés dans les herbes
J’irai au bonheur par l’attente
J’irai au bonheur par les gens
Le sentier de plus dure pente
Par les ongles et par les dents
Et par l’âge qui vient trop vite
Et par la femme que j’attends
Par la joie soudain qui nous quitte
J’irai par les failles du vent
J’irai par la forêt profonde
Alligators et caïmans
Cette saloperie de monde
Et l’amour qui mord et qui ment
Par le chemin des écoliers
Graves, la maison trop tranquille
La guirlande des jours, des îles
Je mourrai d’avoir naufragé
Dans l’ennui, ce pays sauvage
Je mourrai sans avoir trouvé
Le bonheur, puis j’aurai manqué
Une marche dans l’escalier
Certains y plongent par les airs
Dans des orgasmes d’orphéons
Y paradent comme des pairs
Des paons prenant des attitudes
Leur bonheur est une habitude
Il suffit d’être doué pour ça
Bien né, puis aimer vraiment ça
Ceux-là se moqueront sans doute
Si j’en approche par des routes
Sur les cartes pas relevées
Par le remugle mort des soutes
Et par l’haleine des marais,
Par tous les hommes de la terre
La longue migration du taire
Et j’ai vécu, et je vivrai
On se moquera de ce soin
Que j’ai mis à partir de loin
Quand d’autres, par hélicoptères
Sautent dans le mille à Cythère
Comme en jouant vont y poser
Pour le bonheur, suffit d’oser
Le bonheur est un savoir-faire
Une façon de voyager
Je suis l’homme des cours du soir
Du long halètement des lampes
Des planchers gris, des pansements
Des couloirs déserts, des parloirs
Des coups de maillets sur les tempes
J’irai au bonheur par le temps
La tempête, la sueur, les crampes
J’irai par le chemin du sang
Certains vont là-bas en chantant
Par charrettes emplies de gerbes
D’autres par la jungle et mille ans
Les pièges cachés dans les herbes
J’irai au bonheur par l’attente
J’irai au bonheur par les gens
Le sentier de plus dure pente
Par les ongles et par les dents
Et par l’âge qui vient trop vite
Et par la femme que j’attends
Par la joie soudain qui nous quitte
J’irai par les failles du vent
J’irai par la forêt profonde
Alligators et caïmans
Cette saloperie de monde
Et l’amour qui mord et qui ment
Par le chemin des écoliers
Graves, la maison trop tranquille
La guirlande des jours, des îles
Je mourrai d’avoir naufragé
Dans l’ennui, ce pays sauvage
Je mourrai sans avoir trouvé
Le bonheur, puis j’aurai manqué
Une marche dans l’escalier