Les paroles de la chanson
« Le bol de café »
Hélène Martin
Grandes amours dévoratrices
Bel époux et belles enfants
Au point du jour, je me défends
D’être la proie et la nourrice
Le café, ce beau ténébreux
Brûlant, bouche à bouche, m’exhorte
A prendre doucement la porte
La barrière et le chemin creux
Sous la hêtraie ou le charmoy,
Dit-il, sur de sourdes pelouses
M’attend, grandes amours jalouses
La chère, chère, chère moi
Grandes amours dévoratrices
Bel époux et belles enfants
Au point du jour, je me défends
D’être la proie et la nourrice
Loin des scolarités poussives
Loin des horloges, des cabas
Loin des ces plages que rebat
L’oppressant ressac des lessives
La chère, chère, chère moi
M’attend, dit-il, pour des fredaines
Terribles dans des fonds d’Ardennes
Ou sur des cimes à chamois
Mais, allez, toujours je déjoue
Les noirs complots du noir moka
Par petits baisers délicats,
Mes deux paumes à ses deux joues
Bel époux et belles enfants
Au point du jour, je me défends
D’être la proie et la nourrice
Le café, ce beau ténébreux
Brûlant, bouche à bouche, m’exhorte
A prendre doucement la porte
La barrière et le chemin creux
Sous la hêtraie ou le charmoy,
Dit-il, sur de sourdes pelouses
M’attend, grandes amours jalouses
La chère, chère, chère moi
Grandes amours dévoratrices
Bel époux et belles enfants
Au point du jour, je me défends
D’être la proie et la nourrice
Loin des scolarités poussives
Loin des horloges, des cabas
Loin des ces plages que rebat
L’oppressant ressac des lessives
La chère, chère, chère moi
M’attend, dit-il, pour des fredaines
Terribles dans des fonds d’Ardennes
Ou sur des cimes à chamois
Mais, allez, toujours je déjoue
Les noirs complots du noir moka
Par petits baisers délicats,
Mes deux paumes à ses deux joues