Les paroles de la chanson
« Le bar des anciens »
Claude Besson
LE BAR DES ANCIENS
C’est toujours le même refrain au Bar des Anciens.
Hep! Patron! Deux blancs secs, un p’tit rouge, un claqu’sin.
Si ça nous fait du mal, ça nous fait du bien,
Et mourir de ça ou mourir de rien.
Y’ a des buveux, des taiseux, des trembloteux.
Toutes les fleurs fanées de l’ asile d’ en face ont déserté.
Faut surtout pas déranger nos beloteux,
Faut pas s’ imaginer que ces gens-là s’ ennuient au café
Allez! Allez! Allez! Allez! Trinque mon vieux!
Allez! Allez! Allez! Allez! Trinque, trinque!
On trinque souvent dans la vie
Mais quand on voit l’temps qui fout l’camp
Pour colorer tout en rose,
Il faut bien augmenter les doses.
Allez! Allez! Allez! Allez! Trinque mon vieux!
Allez! Allez! Allez! Allez! Trinque, trinque!
On trinque souvent dans la vie
Mais quand on voit l’ temps qui fout l’camp
Si t ’en connais qui n’trinquent pas
C’ est qu’ ils ne l’montrent pas.
Y’ a des jours où c’est la fête au Bar des Anciens,
Emilien a touché sa retraite ce matin.
Si ça n’ lui fait pas bien mal, oh! ça fait du bien.
Hep! Patron! Deux blancs secs, un p’tit rouge, un claqu’sin.
Y’ a des chanteux, des danseux, des violoneux.
Toutes les fleurs fanées de l’asile d’en face sont accordées.
Faut surtout pas déranger nos musiqueux,
Faut pas s’imaginer que ces gens-là ne savent plus danser.
Allez! Allez! Allez! Allez! Danse mon vieux!
Allez! Allez! Allez! Allez! Danse! Danse!
On danse souvent dans la vie
Mais quand on voit l’ temps qui fout l’camp
On accélère le tempo
Et nos vingt ans r’viennent au galop.
Allez! Allez! Allez! Allez! Danse mon vieux!
Allez! Allez! Allez! Allez! Danse, danse!
On danse souvent dans la vie
Mais quand on voit l’temps qui fout l’camp,
Si t’en connais qui n’dansent pas,
C’est qu’ils ne l’montrent pas.
Ce matin il en manque un au Bar des Anciens,
Emilien a laissé son violon aux copains.
Au cimetière de Pantin, pas besoin de musiciens.
Hep! Patron! un seul blanc sec, un rouge, un claqu’sin.
Y’ a des pleureux, des taiseux, des trembloteux,
Toutes les fleurs fanées de l’asile d’en face sont attristées.
Faut surtout pas déranger nos larmoyeux,
Faut pas s’imaginer que ces gens-là ne savent pas pleurer.
Allez! Allez! Allez! Allez! Pleure mon vieux!
Allez! Allez! Allez! Allez! Pleure, pleure!
On pleure souvent dans la vie
Mais quand on voit l’temps qui fout l’camp,
Les yeux deviennent des fontaines
Que l’on tarit à grand-peine.
Allez! Allez! Allez! Allez! pleure mon vieux!
Allez! Allez! Allez! Allez! Pleure,pleure!
On pleure souvent dans la vie
Mais quand on voit l’temps qui fout l’camp,
Si t’en connais qui n’pleurent pas
C’est qu’ils ne l’montrent pas,
On pleure souvent dans la vie
Mais quand on voit l’temps qui fout l’camp,
Si t’en connais qui n’pleurent pas
C’est qu’ils ne l’montrent pas.
C’est toujours le même refrain au Bar des Anciens.
Hep! Patron! Deux blancs secs, un p’tit rouge, un claqu’sin.
Si ça nous fait du mal, ça nous fait du bien,
Et mourir de ça ou mourir de rien.
Y’ a des buveux, des taiseux, des trembloteux.
Toutes les fleurs fanées de l’ asile d’ en face ont déserté.
Faut surtout pas déranger nos beloteux,
Faut pas s’ imaginer que ces gens-là s’ ennuient au café
Allez! Allez! Allez! Allez! Trinque mon vieux!
Allez! Allez! Allez! Allez! Trinque, trinque!
On trinque souvent dans la vie
Mais quand on voit l’temps qui fout l’camp
Pour colorer tout en rose,
Il faut bien augmenter les doses.
Allez! Allez! Allez! Allez! Trinque mon vieux!
Allez! Allez! Allez! Allez! Trinque, trinque!
On trinque souvent dans la vie
Mais quand on voit l’ temps qui fout l’camp
Si t ’en connais qui n’trinquent pas
C’ est qu’ ils ne l’montrent pas.
Y’ a des jours où c’est la fête au Bar des Anciens,
Emilien a touché sa retraite ce matin.
Si ça n’ lui fait pas bien mal, oh! ça fait du bien.
Hep! Patron! Deux blancs secs, un p’tit rouge, un claqu’sin.
Y’ a des chanteux, des danseux, des violoneux.
Toutes les fleurs fanées de l’asile d’en face sont accordées.
Faut surtout pas déranger nos musiqueux,
Faut pas s’imaginer que ces gens-là ne savent plus danser.
Allez! Allez! Allez! Allez! Danse mon vieux!
Allez! Allez! Allez! Allez! Danse! Danse!
On danse souvent dans la vie
Mais quand on voit l’ temps qui fout l’camp
On accélère le tempo
Et nos vingt ans r’viennent au galop.
Allez! Allez! Allez! Allez! Danse mon vieux!
Allez! Allez! Allez! Allez! Danse, danse!
On danse souvent dans la vie
Mais quand on voit l’temps qui fout l’camp,
Si t’en connais qui n’dansent pas,
C’est qu’ils ne l’montrent pas.
Ce matin il en manque un au Bar des Anciens,
Emilien a laissé son violon aux copains.
Au cimetière de Pantin, pas besoin de musiciens.
Hep! Patron! un seul blanc sec, un rouge, un claqu’sin.
Y’ a des pleureux, des taiseux, des trembloteux,
Toutes les fleurs fanées de l’asile d’en face sont attristées.
Faut surtout pas déranger nos larmoyeux,
Faut pas s’imaginer que ces gens-là ne savent pas pleurer.
Allez! Allez! Allez! Allez! Pleure mon vieux!
Allez! Allez! Allez! Allez! Pleure, pleure!
On pleure souvent dans la vie
Mais quand on voit l’temps qui fout l’camp,
Les yeux deviennent des fontaines
Que l’on tarit à grand-peine.
Allez! Allez! Allez! Allez! pleure mon vieux!
Allez! Allez! Allez! Allez! Pleure,pleure!
On pleure souvent dans la vie
Mais quand on voit l’temps qui fout l’camp,
Si t’en connais qui n’pleurent pas
C’est qu’ils ne l’montrent pas,
On pleure souvent dans la vie
Mais quand on voit l’temps qui fout l’camp,
Si t’en connais qui n’pleurent pas
C’est qu’ils ne l’montrent pas.