Les paroles de la chanson
« La zone »
Bernard Lavilliers
Sortez de vos bars souterrains
Sortez de vos étuis de nacre
Sortez de vos poches requin
Crocodile sortez des nasses
Suintez des piaules en sanguine
Martelez les fronts et les mains
Glissez des ombres assassinent
Sortez des ongles sombre venin
Marchez sur les trottoirs honnêtes
Infestez les parcs et les trains
Forcez les portes et les fenêtres
Rincez-vous donc dans le parfum
Et sur des tombes bien proprettes
Riez beaucoup et pissez bien
C’était de brave gens honnêtes
Bien installés dans le chagrin
Nous sommes des loups avides de fait
C’est nous qui fauchons le butin
Une crinière sur la vitesse
Et le vide autour de nos mains
Nous visitons notre destin
Nous sommes nés sur des planètes
Que vous nous construirez demain
Nous sommes longs, longs et flexibles
Rapides et sûres, sûres et certains
Que le soleil de l’impossible
Va nous anéantir demain
Et nous bronzons sous son regard
Notre terre n’est plus qu’une cible
Il n’y a pas d’issue possible
Il n’y a pas d’issue possible
Et nous fonçons dans le brouillard
Notre musique nous ressemble
On la consomme comme un béguin
Elle roucoule, elle déconne
Elle éjacule, elle fait du bien
Et dans la nuit de l’amazone
La solitude
Nos enfants ne vivront pas vieux
Ils sont très beaux mais ils s’effacent
Ils ne rient pas avec leurs yeux
Ils ne s’arrêtent pas, ils marchent
Vers le jour de la mise à feu.
Sortez de vos étuis de nacre
Sortez de vos poches requin
Crocodile sortez des nasses
Suintez des piaules en sanguine
Martelez les fronts et les mains
Glissez des ombres assassinent
Sortez des ongles sombre venin
Marchez sur les trottoirs honnêtes
Infestez les parcs et les trains
Forcez les portes et les fenêtres
Rincez-vous donc dans le parfum
Et sur des tombes bien proprettes
Riez beaucoup et pissez bien
C’était de brave gens honnêtes
Bien installés dans le chagrin
Nous sommes des loups avides de fait
C’est nous qui fauchons le butin
Une crinière sur la vitesse
Et le vide autour de nos mains
Nous visitons notre destin
Nous sommes nés sur des planètes
Que vous nous construirez demain
Nous sommes longs, longs et flexibles
Rapides et sûres, sûres et certains
Que le soleil de l’impossible
Va nous anéantir demain
Et nous bronzons sous son regard
Notre terre n’est plus qu’une cible
Il n’y a pas d’issue possible
Il n’y a pas d’issue possible
Et nous fonçons dans le brouillard
Notre musique nous ressemble
On la consomme comme un béguin
Elle roucoule, elle déconne
Elle éjacule, elle fait du bien
Et dans la nuit de l’amazone
La solitude
Nos enfants ne vivront pas vieux
Ils sont très beaux mais ils s’effacent
Ils ne rient pas avec leurs yeux
Ils ne s’arrêtent pas, ils marchent
Vers le jour de la mise à feu.