Les paroles de la chanson
« La voix de maman »
Berthe Sylva
C’était un très gentil ménage
Possédant un bébé charmant,
Les parents avaient bon courage
Et chacun travaillait gaiment.
Lorsque rentrait la jeune mère,
Ayant quitté son atelier,
On entendait sa voix légère
Chanter en montant l’escalier.
Tendant les bras, l’âme joyeuse
L’enfant s’écriait, toute heureuse
C’est la voix de maman,
C’est la chanson qu’elle aime,
Nul ne peut qu’elle-même
Chanter si gentiment
Cette musique étrange
Et ce refrain charmant
Comme un chant de mésange,
C’est la voix de maman!
Il n’est pas de bonheur qui dure
Un jour, la mère s’alita
Mais la vaillante créature
A l’enfant cachait son état
Pourtant, le soir, dans sa chambrette
Priant avant de s’endormir,
Qu’elle était triste, la pauvrette,
Entendant sa maman gémir.
Pleurant tout bas, l’âme en détresse
L’enfant disait avec tristesse
C’est la voix de maman,
Chère maman que j’aime.
Que je voudrais moi-même
Endurer ton tourment,
Dieu permettra l’échange
Je l’implore ardemment
Oh! cette plainte étrange,
C’est la voix de maman!
Bientôt l’enfant n’eut plus de mère
Longtemps, son chagrin fut profond
On essayait de la distraire
Mais l’ennui pâlissait son front
Son père alors fit mettre en place
Cet appareil mystérieux
Qui transmet à travers l’espace
Les airs les plus mélodieux.
Or, un beau soir, du haut des nues,
Descendit la chanson connue
C’est la voix de maman,
C’est la chanson qu’elle aime.
Nul ne peut qu’elle-même
Chanter si gentiment
Ces musiques étranges
Qui, dans le firmament,
Semblent venir des anges,
C’est la voix de maman!
Possédant un bébé charmant,
Les parents avaient bon courage
Et chacun travaillait gaiment.
Lorsque rentrait la jeune mère,
Ayant quitté son atelier,
On entendait sa voix légère
Chanter en montant l’escalier.
Tendant les bras, l’âme joyeuse
L’enfant s’écriait, toute heureuse
C’est la voix de maman,
C’est la chanson qu’elle aime,
Nul ne peut qu’elle-même
Chanter si gentiment
Cette musique étrange
Et ce refrain charmant
Comme un chant de mésange,
C’est la voix de maman!
Il n’est pas de bonheur qui dure
Un jour, la mère s’alita
Mais la vaillante créature
A l’enfant cachait son état
Pourtant, le soir, dans sa chambrette
Priant avant de s’endormir,
Qu’elle était triste, la pauvrette,
Entendant sa maman gémir.
Pleurant tout bas, l’âme en détresse
L’enfant disait avec tristesse
C’est la voix de maman,
Chère maman que j’aime.
Que je voudrais moi-même
Endurer ton tourment,
Dieu permettra l’échange
Je l’implore ardemment
Oh! cette plainte étrange,
C’est la voix de maman!
Bientôt l’enfant n’eut plus de mère
Longtemps, son chagrin fut profond
On essayait de la distraire
Mais l’ennui pâlissait son front
Son père alors fit mettre en place
Cet appareil mystérieux
Qui transmet à travers l’espace
Les airs les plus mélodieux.
Or, un beau soir, du haut des nues,
Descendit la chanson connue
C’est la voix de maman,
C’est la chanson qu’elle aime.
Nul ne peut qu’elle-même
Chanter si gentiment
Ces musiques étranges
Qui, dans le firmament,
Semblent venir des anges,
C’est la voix de maman!