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Les paroles de la chanson
« La vie continue »
Rohff

"Dieu, miséricordieux, nous expose à des épreuves, pour qu’on fasse nos preuves...
Nous ne sommes pas là pour l’éternité, quand tu pousse ton dernier cri un nouveau retenti en maternité...
Sans fois ni loi tu fais parler de ’toi, t’est content kan tu part, pendant 2/3 mois on parle plus d’ toi...
Si on t’ laissait revenir de la mort pour t’ rattraper, tu dirai que c’est un cauchemar, qu’après l’heure c’est trop tard...
Le soleil se lèvera, avec ou sans toi...
La vie continue"

Un jour ensoleillé, comme un jour de pluie,
Toi qui était habitué à être en vie, tu pars aujourd’hui
Tu quittes le circuit d’ l’existence, les pieds devant,
T’est comme une brindille sèche à la merci du vent,
A peine 16 ans, tu joues dans la cour des grands,
Multiplie les exploits criminels pour les anciens t’avait du cran
Tu promettais, tu fus l’espoir du banditisme, flatté, par le diable pas là pour t’arrêter
Bien que la brigade des mineurs, s’efforça à l’ faire
Repris au CJD qualifié pour les grandes affaires,
Tu séchait les cours, t’avait pas que ça a faire, mais il s’avère,
Qu’ sur le visage de ta mère on voit combien elle en a souffert
Pour les pions et les profs, tu fus l’élément perturbateur,
Menaçant, violent, t’insultais l’éducateur,
Bagarreur, beau gosse, précoce, talentueux voleur
D’une famille d’ caïds, t’en profite, tu faisais des admirateurs, des admiratrices,
Génération d’ tournantes, celles qui fuguent pour toi, pendant que leur mère se tourmentent,
Laisse pas traîner ton fils, tu l reconnaîtrais pas, sous une cagoule, petit frère a grandi aussi vite qu’un pitt bull

{Refrain:}
Tu veux jouer, les chauds, t’auras jamais l’ dernier mot,
Tu meurs en héros, mais la vie continue
Derrière les barreaux, tu fais pleurer la mama,
Tu meurs en héros, mais la vie continue

T’aimais t’ faire passer pour un cas sociaux, un fou,
On compte plus tes méfaits, dans l’ parisien en effet
Tu rêvais d’ passer aux infos, dormir à l’hôtel avec une nympho, sous C.C
Soulager les soucis, ta vie en sursis
Noyé dans la nuit à marcher avec des cafteurs
A retirer les dessous des champs, sou champ’ en after
Tu voulais être à la tête du réseau, donner des ordres,
La poudre pour résoudre tes problèmes quand c’est désordre
T’a tellement bu, fumer que t’es plus sobre, ce qui sort de ta bouche n’est pas propre
A respecter les mauvaises choses ton père est couvert de procs
Voitures et bécanes de hautes gammes, tu tiens plus en place,
A l’école des voyous, t’as sauté d classe
Parmi les rapaces, la classe a arboré des chaînes, des gourmettes en or,
T’as payé l’addition, à marchander de la mort
Avec de l’argent crade tu voulais nourrir ta famille,
Mais tes parents pieux et honnêtes préféraient vivre la famine
A rouler des mécaniques, t’as escroquer des pointures,
Sous commission rogatoire, t’as fait une teinture
Situation aléatoire, t’as arrosé ton baveux pour t’en laver, entravé par l’ passé qui t’as fait baver tu l’ sais
Il trouvait pas les mots pour l’expliquer, suicide pour la relève qui t’ suscite, au point de répliquer
Tu t’en relève a peine, t’écope, d’une lourde peine, pour l’ proc, t’est qu’une ordure, ta benne judiciaire est pleine, mon pote
Envie d’ t’évader, t’ taillader les veines,
Gaspiller tant d’années, dans une cellule par le système condamné
C’est l’ jeu d’ la rue mais t’es nul, t’as encore perdu, t’es têtu, dommage pour que tu comprennes il fallait qu’on te tue.

{au Refrain}

Tu respectais plus rien, tu parlais mal gratuitement,
En marchant avec toi, on risquait sa vie fortuitement
Le système t’a électrocuté, te croyant le plus futé, trop buté, on pressentait que tu allais te faire buter
Ton décès fera le bonheur de certains, pas trop bon d’être crains
S’faire des ennemis, on sait jamais d’où ça vient
Sur l’ chemin d’ la perdition t’est tombé sur plus fou que toi
Derrière toi 11.43 pointé vers toi
Tu l’as pas vu débouler
Une balle t’a traversé le cou,
Tu t’es écroulé, tu meurs pas sur le coup
Ton sang ne cesse de couler
T’utilise ton dernier souffle pour te relever, tu fais quelques pas, tu rechute,
J’te sent éprouvé, tu lutte, tu vie ta dernière minute sous convulsions
T’agonises avant l’extinction de ton cœur
Sous l’emprise de la frayeur, tu réalises en flash, re-visionne tes péchés
Sois repenti, tellement attaché a cette vie, t’essai d’ t’accrocher
Empêcher ton âme d’ s’évacuer d’ ton corps, avec un paquet d’ remors, ça y est, t’es mort
T’as ignoré l’ dîn, tu n’étais pas un sage, t’as tout miser dans ce bas monde, alors que tu n’étais que d’ passage
La drogue t’a nourri, l’argent sale t’as pourri, maintenant t’es seul, dans un linceul, et le Sheintan sourit
Après ton deuil, on prend les mêmes, on recommence,
La vie continue, toujours la même chanson, donc, toujours la même danse.

{au Refrain, x2}