Les paroles de la chanson
« La valse du blues du livre »
Sanseverino
J’ sors pas assez, j’ reste enfermé
J’ai des chaussons dans les doigts d’ pieds
J’ devrais sortir, voir des poteaux
Et manger des paupiettes de veau
Et pas rester à lire des livres, comme un salaud
Les livres, moi, ça m’ colle au fauteuil
Me fait oublier le réel et l’irréel
Et le jour des poubelles
Le truc te prend, te lâche plus
La journée passe et puis voilà
Tu n’as rien fait, enfin, t’as lu
C’est pas "rien fait"
Ça se ramène à la maison
Ça s’entreprend sur le paillasson
Tout habillé
C’est aussi consentant qu’un amour
Dont on a très, très envie
Et qu’on met doucement, poliment dans son lit
Ça s’abandonne, ça tombe des mains
On dit "J’ recommencerai demain"
Et puis ça croupit sous un lit ou dans on coin
T’es-tu déjà retrouvé à chialer
Mouiller les pages d’un bouquin
Relire la fin deux ou trois fois
Essayer de comprendre pourquoi
C’est toujours aussi triste et beau à chaque fois?
Quand l’ mec, il meurt
Et puis toute sa famille aussi
Dans d’injustes souffrances et puis des cris
On peut déjà palper la peur
Rien qu’en lisant le résumé de ses soucis
Dans la librairie, et c’est gratuit
Pas besoin d’argent pour lire tout le temps
Si t’es fauché, va au marché
Tu trouveras entre le saladier
Et le poissonnier
Des bouquiniers qu’ont des merveilles
De beauté à te refourguer
J’ai des chaussons dans les doigts d’ pieds
J’ devrais sortir, voir des poteaux
Et manger des paupiettes de veau
Et pas rester à lire des livres, comme un salaud
Les livres, moi, ça m’ colle au fauteuil
Me fait oublier le réel et l’irréel
Et le jour des poubelles
Le truc te prend, te lâche plus
La journée passe et puis voilà
Tu n’as rien fait, enfin, t’as lu
C’est pas "rien fait"
Ça se ramène à la maison
Ça s’entreprend sur le paillasson
Tout habillé
C’est aussi consentant qu’un amour
Dont on a très, très envie
Et qu’on met doucement, poliment dans son lit
Ça s’abandonne, ça tombe des mains
On dit "J’ recommencerai demain"
Et puis ça croupit sous un lit ou dans on coin
T’es-tu déjà retrouvé à chialer
Mouiller les pages d’un bouquin
Relire la fin deux ou trois fois
Essayer de comprendre pourquoi
C’est toujours aussi triste et beau à chaque fois?
Quand l’ mec, il meurt
Et puis toute sa famille aussi
Dans d’injustes souffrances et puis des cris
On peut déjà palper la peur
Rien qu’en lisant le résumé de ses soucis
Dans la librairie, et c’est gratuit
Pas besoin d’argent pour lire tout le temps
Si t’es fauché, va au marché
Tu trouveras entre le saladier
Et le poissonnier
Des bouquiniers qu’ont des merveilles
De beauté à te refourguer