Les paroles de la chanson
« La valse des pruneaux »
Charlus
Je fus jadis premier solo trombone
Aux Bouffes du Nord dans l’Faubourg Saint-Martin
Une épicière, fort superbe personne
Pour mes ch’veux blonds eut un soir le béguin
Elle mangeait des pruneaux à l’orchestre
Elle m’en offrit qu’étaient frais et beaux
L’soir, en songeant à cet ange terrestre
Je composai la valse des pruneaux
La la la la la la la la la {x2}
Elle demeurait dans son arrière-boutique
Moi, je logeais au fond du corridor
Dès le matin avant qu’vienne la pratique
J’entrais chez elle, elle pionçait encore
Elle était là, devant moi, calme et pure
Je m’approchais tout près d’ses rideaux
Et d’mon trombone embouchant l’embouchure
Je lui jouais la valse des pruneaux
La la la la la la la la la {x2}
Un mois après, elle était infidèle
Car un beau jour, par un matin pluvieux
Elle épousait l’premier garçon d’chez elle
Quand à minuit, ils rentrèrent chez eux
Dans leur logis, derrière la persienne
J’les entendais s’dire des noms d’oiseaux
Elle l’appelait "mon p’tit lapin d’garenne"
En lui chantant la valse des pruneaux
La la la la la la la la la {x2}
Depuis ce jour, j’ai parcouru le monde
Cherchant un cœur qui comprendrait le mien
Mais rien n’a pu, sur terre ni sur l’onde
Cicatriser le pauvre musicien
L’hiver, je donne des cours à domicile
Quand vient l’été, j’vais dans les villes d’eaux
A ceux qu’ont pas la digestion facile
Je joue encore la valse des pruneaux
La la la la la la la la la {x2}
De son amour, comme un gage fidèle
J’ai conservé les noyaux sur mon cœur
C’est tout, tout, tout ce qui me reste d’elle
Ils ont pour moi le charme d’une fleur
Mais s’il était quelque aimable personne
Dont le cœur tendre aime mes solos
Qu’elle m’écrive un mot d’sa main mignonne
J’lui dédierai la valse des pruneaux
La la la la la la la la la {x2}
Aux Bouffes du Nord dans l’Faubourg Saint-Martin
Une épicière, fort superbe personne
Pour mes ch’veux blonds eut un soir le béguin
Elle mangeait des pruneaux à l’orchestre
Elle m’en offrit qu’étaient frais et beaux
L’soir, en songeant à cet ange terrestre
Je composai la valse des pruneaux
La la la la la la la la la {x2}
Elle demeurait dans son arrière-boutique
Moi, je logeais au fond du corridor
Dès le matin avant qu’vienne la pratique
J’entrais chez elle, elle pionçait encore
Elle était là, devant moi, calme et pure
Je m’approchais tout près d’ses rideaux
Et d’mon trombone embouchant l’embouchure
Je lui jouais la valse des pruneaux
La la la la la la la la la {x2}
Un mois après, elle était infidèle
Car un beau jour, par un matin pluvieux
Elle épousait l’premier garçon d’chez elle
Quand à minuit, ils rentrèrent chez eux
Dans leur logis, derrière la persienne
J’les entendais s’dire des noms d’oiseaux
Elle l’appelait "mon p’tit lapin d’garenne"
En lui chantant la valse des pruneaux
La la la la la la la la la {x2}
Depuis ce jour, j’ai parcouru le monde
Cherchant un cœur qui comprendrait le mien
Mais rien n’a pu, sur terre ni sur l’onde
Cicatriser le pauvre musicien
L’hiver, je donne des cours à domicile
Quand vient l’été, j’vais dans les villes d’eaux
A ceux qu’ont pas la digestion facile
Je joue encore la valse des pruneaux
La la la la la la la la la {x2}
De son amour, comme un gage fidèle
J’ai conservé les noyaux sur mon cœur
C’est tout, tout, tout ce qui me reste d’elle
Ils ont pour moi le charme d’une fleur
Mais s’il était quelque aimable personne
Dont le cœur tendre aime mes solos
Qu’elle m’écrive un mot d’sa main mignonne
J’lui dédierai la valse des pruneaux
La la la la la la la la la {x2}