Les paroles de la chanson
« La valse chaloupée »
Georgette Plana
Chaque soir afin de se griser
L’ouvrière bien coiffée
Dans les bals musettes va danser
La valse chaloupée
Sous l’étreinte de son amant
Amoureuse et pâmée
Elle tourne brutalement
Voluptueusement
{Refrain:}
Tout en dansant la valse chaloupée
Son cavalier a les mains occupées
Il la balance
Lance avec violence
Puis, avec force, il la prend aux cheveux
La fait plier entre ses bras nerveux
Elle chavire, vire
Et tombe en disant "Je te veux"
Au travail préférant gouaper
Elle devient gigolette
Et maintenant, elle va chalouper
Au Moulin d’ la Galette
Elle est heureuse quand un beau gars
Enfonçant sa casquette
Lui dit "La gosse, viens suer celle-là!
Après, on s’expliquera"
{au Refrain}
La voilà lancée un beau jour
C’est une grande mondaine
Mais elle regrette toujours
La danse faubourienne
Alors, lâchant le Tout-Paris
Un soir, elle se ramène
Au bastringue où s’ trouvent réunis
Les messieurs, ses amis
C’est en dansant la valse chaloupée
Que sa tristesse est vite dissipée
Courbant la taille
Taille, elle défaille
Puis, délaissant la richesse d’un jour
Pour redevenir la marchande d’amour
Elle abandonne, donne
Son cœur aux costauds du faubourg
L’ouvrière bien coiffée
Dans les bals musettes va danser
La valse chaloupée
Sous l’étreinte de son amant
Amoureuse et pâmée
Elle tourne brutalement
Voluptueusement
{Refrain:}
Tout en dansant la valse chaloupée
Son cavalier a les mains occupées
Il la balance
Lance avec violence
Puis, avec force, il la prend aux cheveux
La fait plier entre ses bras nerveux
Elle chavire, vire
Et tombe en disant "Je te veux"
Au travail préférant gouaper
Elle devient gigolette
Et maintenant, elle va chalouper
Au Moulin d’ la Galette
Elle est heureuse quand un beau gars
Enfonçant sa casquette
Lui dit "La gosse, viens suer celle-là!
Après, on s’expliquera"
{au Refrain}
La voilà lancée un beau jour
C’est une grande mondaine
Mais elle regrette toujours
La danse faubourienne
Alors, lâchant le Tout-Paris
Un soir, elle se ramène
Au bastringue où s’ trouvent réunis
Les messieurs, ses amis
C’est en dansant la valse chaloupée
Que sa tristesse est vite dissipée
Courbant la taille
Taille, elle défaille
Puis, délaissant la richesse d’un jour
Pour redevenir la marchande d’amour
Elle abandonne, donne
Son cœur aux costauds du faubourg