Les paroles de la chanson
« La sirène »
Anne Vanderlove
La mer était belle et verte ce jour-là
Le ciel était gris à souhait, il faisait froid
Les vagues remuaient ton âme à l’horizon
Sous l’écume, tu voyais mille chansons
Oh oh oh...
Tes mains étaient du sable, tes yeux cherchaient
Les profondeurs troubles où se cachaient
Les cachalots amis et mystérieux
Bien loin de nos obscènes quartiers brumeux
Oh oh oh...
Une belle sirène s’approcha de toi
Venant ainsi troubler ton doux désarroi
Elle venait sans doute de ces basses ruelles
Où l’on distingue mal les yeux sous le rimmel
Oh oh oh...
Elle te dit "Qu’as-tu à regarder la mer?"
"Laisse-moi", lui dis-tu, "De toi je n’ai que faire"
Et puis te ravisant devant sa beauté
"Qui donc cherches-tu, toi, sur ces rochers?
Oh oh oh...
Ce n’est pas la fortune, moi, je n’ai pas d’argent"
"La fortune, je l’ai", dit-elle en se montrant
Elle était toute nue sous son grand manteau
Belle comme Loreleï surgissant des flots
Oh oh oh...
Je voudrais, dans mon ventre, sentir la mer
Un océan d’amour me clouant par terre
Je voudrais me donner au triste poète
Qui ne monnaye pas l’amour, l’amourette
Oh oh oh...
Ayant dit ces mots, elle s’allongea
Vous avez fait l’amour entre vent et froid
Mais dans son ventre l’amour était absent
Son corps fut glacé comme le mur du vent
Oh oh oh...
Alors tu es parti et tu as bu de la bière
Dans un café où la buée cachait la mer
Un ivrogne contait une histoire de putain
Il parlait fort et toi... toi... tu n’entendais rien
Oh oh oh...
Le ciel était gris à souhait, il faisait froid
Les vagues remuaient ton âme à l’horizon
Sous l’écume, tu voyais mille chansons
Oh oh oh...
Tes mains étaient du sable, tes yeux cherchaient
Les profondeurs troubles où se cachaient
Les cachalots amis et mystérieux
Bien loin de nos obscènes quartiers brumeux
Oh oh oh...
Une belle sirène s’approcha de toi
Venant ainsi troubler ton doux désarroi
Elle venait sans doute de ces basses ruelles
Où l’on distingue mal les yeux sous le rimmel
Oh oh oh...
Elle te dit "Qu’as-tu à regarder la mer?"
"Laisse-moi", lui dis-tu, "De toi je n’ai que faire"
Et puis te ravisant devant sa beauté
"Qui donc cherches-tu, toi, sur ces rochers?
Oh oh oh...
Ce n’est pas la fortune, moi, je n’ai pas d’argent"
"La fortune, je l’ai", dit-elle en se montrant
Elle était toute nue sous son grand manteau
Belle comme Loreleï surgissant des flots
Oh oh oh...
Je voudrais, dans mon ventre, sentir la mer
Un océan d’amour me clouant par terre
Je voudrais me donner au triste poète
Qui ne monnaye pas l’amour, l’amourette
Oh oh oh...
Ayant dit ces mots, elle s’allongea
Vous avez fait l’amour entre vent et froid
Mais dans son ventre l’amour était absent
Son corps fut glacé comme le mur du vent
Oh oh oh...
Alors tu es parti et tu as bu de la bière
Dans un café où la buée cachait la mer
Un ivrogne contait une histoire de putain
Il parlait fort et toi... toi... tu n’entendais rien
Oh oh oh...