Les paroles de la chanson
« La roulante »
Jane Pierly
Les nouveaux riches dînent chez Paillard
Les profiteurs, y-z-ont un bar
Mais le poilu, lui, se sustente
À la roulante
Y a du peuple le lundi, le mardi
Les autres jours, ben, y en a aussi
Et ça r’commence la s’maine suivante
À la roulante
Quand elle passe dans un patelin
Les vaches, la prenant pour un train,
Font un sourire d’un mètre cinquante
À la roulante
Souvent, il vient les députés
Qui d’mandent aux poilus épatés
"La bectance est-elle suffisante
À la roulante?"
Et les poilus d’un air moqueur
Ils leur répondent la bouche en cœur
"Oh monsieur, elle est épatante
À la roulante!"
Les types s’en vont sur leurs autos
Et on imprime dans les journaux :
Y-z-ont tous une mine épatante
À la roulante
Eh ben, y a du vrai dans ce bobard
Mais ce qui leur donne cet air flambard
C’est pas l’ menu qu’on leur présente
À la roulante, non
C’est une chose, un je-ne-sais-quoi
Qu’on sent flotter autour de soi
Dans la vapeur qui monte et chante
À la roulante
C’est l’ souvenir d’ l’Argonne et d’ Verdun
L’idée enfin qu’on est quelqu’un
Comme qui dirait d’ la gloire vivante
À la roulante!
Les profiteurs, y-z-ont un bar
Mais le poilu, lui, se sustente
À la roulante
Y a du peuple le lundi, le mardi
Les autres jours, ben, y en a aussi
Et ça r’commence la s’maine suivante
À la roulante
Quand elle passe dans un patelin
Les vaches, la prenant pour un train,
Font un sourire d’un mètre cinquante
À la roulante
Souvent, il vient les députés
Qui d’mandent aux poilus épatés
"La bectance est-elle suffisante
À la roulante?"
Et les poilus d’un air moqueur
Ils leur répondent la bouche en cœur
"Oh monsieur, elle est épatante
À la roulante!"
Les types s’en vont sur leurs autos
Et on imprime dans les journaux :
Y-z-ont tous une mine épatante
À la roulante
Eh ben, y a du vrai dans ce bobard
Mais ce qui leur donne cet air flambard
C’est pas l’ menu qu’on leur présente
À la roulante, non
C’est une chose, un je-ne-sais-quoi
Qu’on sent flotter autour de soi
Dans la vapeur qui monte et chante
À la roulante
C’est l’ souvenir d’ l’Argonne et d’ Verdun
L’idée enfin qu’on est quelqu’un
Comme qui dirait d’ la gloire vivante
À la roulante!