Les paroles de la chanson
« La rescapée »
Cristine
On dit "tonnerre de Brest"
Mais ce jour-là, plein Ouest
Le soleil brillait
Sur la ville blanche
C’était un dimanche
De mai
La rue de Saint-Malo
S’est ouverte aux badauds
Aux drôles d’oiseaux
Dans sa robe blanche
Au cœur de Recouvrance
Elle danse
Rue de Saint-Malo
Vieux rade à matelots
Mais qui a connu
Brest qui se déhanche
Blanche comme un ange
Déchu
Des tonnerres sur Brest
Il en fut de funestes
Quelle connerie la guerre
Sur la ville blanche
S’abat l’avalanche
De fer
Rue de Saint-Malo
Des ruines de bistrots
Sauvés de l’enfer
Quelques pierres blanches
Tenues par des planches,
Du lierre
La rue de Saint-Malo
Est un petit joyau
Rescapé du naufrage
Dans son écrin blanc
De béton, un diamant
Sauvage
Si le tonnerre de Brest
Provoque son ivresse
Sa colère, sa rage
Elle prend sa revanche
Dominant, grise et blanche,
La rade
Et de l’ancien Brest
Aujourd’hui s’il ne reste
Que ces quelques pierres
Il y a ses enfants
Qui portent son accent,
Sa fièvre
Mais ce jour-là, plein Ouest
Le soleil brillait
Sur la ville blanche
C’était un dimanche
De mai
La rue de Saint-Malo
S’est ouverte aux badauds
Aux drôles d’oiseaux
Dans sa robe blanche
Au cœur de Recouvrance
Elle danse
Rue de Saint-Malo
Vieux rade à matelots
Mais qui a connu
Brest qui se déhanche
Blanche comme un ange
Déchu
Des tonnerres sur Brest
Il en fut de funestes
Quelle connerie la guerre
Sur la ville blanche
S’abat l’avalanche
De fer
Rue de Saint-Malo
Des ruines de bistrots
Sauvés de l’enfer
Quelques pierres blanches
Tenues par des planches,
Du lierre
La rue de Saint-Malo
Est un petit joyau
Rescapé du naufrage
Dans son écrin blanc
De béton, un diamant
Sauvage
Si le tonnerre de Brest
Provoque son ivresse
Sa colère, sa rage
Elle prend sa revanche
Dominant, grise et blanche,
La rade
Et de l’ancien Brest
Aujourd’hui s’il ne reste
Que ces quelques pierres
Il y a ses enfants
Qui portent son accent,
Sa fièvre