Les paroles de la chanson
« La poche du devant »
Anne Sylvestre
Cherchant son bonheur
Un grand producteur
Vit que sous les projecteurs
Sans se faire prier
Devant la télé
On aimait se déballer
Il dit "Ma formule
À coup sûr plaira
Car le ridicule
Ne les effraie pas
Et sans artifice
Une fois par mois
Il faut que l’on puisse
Se plaindre de soi"
{Refrain:}
Nos petits travers
Ils sont par derrière
Dans la poche revolver
Tandis que les grands
De tous les autres gens
Sont dans la poche du d’vant
On vit sans façon
À son émission
Se presser des laiderons
Tous les bas-du-cul
Tous les nez tordus
Les bancals et les bossus
Sans aucune honte
Venus s’exhiber
Devant des grands pontes
De la faculté
D’effroyables trognes
Des corps rabougris
Plaignaient sans vergogne
Les défauts d’autrui
{au Refrain}
On vit des tonneaux
De deux cents kilos
Dénoncer des haricots
Puis des maigrelets
Trouver plus que laid
D’arborer cuisse ou mollet
On vit les filasses
Plaindre les rouquins
Les châtains fadasses
Critiquer les bruns
D’énormes babines
Vouer sans merci
Les lèvres mutines
À la chirurgie
{au Refrain}
Et finalement
Chacun se trouvant
Tout à fait satisfaisant
Se tourna sur l’heure
Vers le producteur
Remarquant pour son malheur
Son nez en trompette
Ses yeux divergents
Son cou de belette
Et ses pieds trop grands
D’horribles sourires
Des airs goguenards
Semblaient tous lui dire
"Alors mon gaillard...?"
{au Refrain, x2}
Un grand producteur
Vit que sous les projecteurs
Sans se faire prier
Devant la télé
On aimait se déballer
Il dit "Ma formule
À coup sûr plaira
Car le ridicule
Ne les effraie pas
Et sans artifice
Une fois par mois
Il faut que l’on puisse
Se plaindre de soi"
{Refrain:}
Nos petits travers
Ils sont par derrière
Dans la poche revolver
Tandis que les grands
De tous les autres gens
Sont dans la poche du d’vant
On vit sans façon
À son émission
Se presser des laiderons
Tous les bas-du-cul
Tous les nez tordus
Les bancals et les bossus
Sans aucune honte
Venus s’exhiber
Devant des grands pontes
De la faculté
D’effroyables trognes
Des corps rabougris
Plaignaient sans vergogne
Les défauts d’autrui
{au Refrain}
On vit des tonneaux
De deux cents kilos
Dénoncer des haricots
Puis des maigrelets
Trouver plus que laid
D’arborer cuisse ou mollet
On vit les filasses
Plaindre les rouquins
Les châtains fadasses
Critiquer les bruns
D’énormes babines
Vouer sans merci
Les lèvres mutines
À la chirurgie
{au Refrain}
Et finalement
Chacun se trouvant
Tout à fait satisfaisant
Se tourna sur l’heure
Vers le producteur
Remarquant pour son malheur
Son nez en trompette
Ses yeux divergents
Son cou de belette
Et ses pieds trop grands
D’horribles sourires
Des airs goguenards
Semblaient tous lui dire
"Alors mon gaillard...?"
{au Refrain, x2}