Les paroles de la chanson
« La planète endormie »
Yves Simon
Qui réveille, qui réveille la planète endormie?
Qui réveille, qui réveille la planète endormie?
Elle me disait amour, et j’entendais la guerre
Elle parlait de la Seine, je pensais à mon père
On a croisé un groupe, l’un d’eux portait une croix
Et les larmes goutte à goutte lui entamaient les doigts, les doigts
Au détour d’une rue, y avait un champ de blé
Au milieu des épis, des bombes sont tombées
Venues du même ciel qu’à Cuba ou Paris
De ces mêmes soleils qui fait naître la vie, la vie
Qui réveille, qui réveille la planète endormie?
Le métro devenait un immense trottoir
Les formes des affiches s’affichaient avec gloire
Et moi pauvre taureau en quête de puissance
Je rentrais dans ma chambre pleurer dans mon silence, mon silence
Et le soir venu, la rumeur s’est grossie
Tous les cris retenus ont déchiré la nuit
Ils ont endimanché la grisaille des trottoirs
Aux couleurs de la vie, à la craie de l’espoir, de l’espoir
Qui réveille, qui réveille la planète endormie?
Des hommes ont ressorti leurs mornes habits noirs
Qui ne seront jamais drapeaux et à peine mouchoirs
Ils ont hurlé bien fort : on a tué le mal
Puis se sont rendormis les yeux dans leur journal, leur journal
A l’ombre des figuiers, je les ai vus matin
Leurs habits noirs posés, ils se lavaient les mains
C’est drôle comme est la vie, z’avaient tous le même nom
Pilate quelque chose, je ne sais plus le prénom, le prénom
Qui réveille, qui réveille la planète endormie?
Aux vestiaires du théâtre, j’ai raccroché ma peau
Je repris à la place mes rêves en lambeaux
Et j’ai quitté la France, et l’Europe et l’Asie
Pour être citoyen de la Terre-patrie, patrie
Qui réveille, qui réveille la planète endormie?
Qui réveille, qui réveille la planète endormie?
Qui réveille, qui réveille la planète endormie?
Qui réveille, qui réveille la planète endormie?
Elle me disait amour, et j’entendais la guerre
Elle parlait de la Seine, je pensais à mon père
On a croisé un groupe, l’un d’eux portait une croix
Et les larmes goutte à goutte lui entamaient les doigts, les doigts
Au détour d’une rue, y avait un champ de blé
Au milieu des épis, des bombes sont tombées
Venues du même ciel qu’à Cuba ou Paris
De ces mêmes soleils qui fait naître la vie, la vie
Qui réveille, qui réveille la planète endormie?
Le métro devenait un immense trottoir
Les formes des affiches s’affichaient avec gloire
Et moi pauvre taureau en quête de puissance
Je rentrais dans ma chambre pleurer dans mon silence, mon silence
Et le soir venu, la rumeur s’est grossie
Tous les cris retenus ont déchiré la nuit
Ils ont endimanché la grisaille des trottoirs
Aux couleurs de la vie, à la craie de l’espoir, de l’espoir
Qui réveille, qui réveille la planète endormie?
Des hommes ont ressorti leurs mornes habits noirs
Qui ne seront jamais drapeaux et à peine mouchoirs
Ils ont hurlé bien fort : on a tué le mal
Puis se sont rendormis les yeux dans leur journal, leur journal
A l’ombre des figuiers, je les ai vus matin
Leurs habits noirs posés, ils se lavaient les mains
C’est drôle comme est la vie, z’avaient tous le même nom
Pilate quelque chose, je ne sais plus le prénom, le prénom
Qui réveille, qui réveille la planète endormie?
Aux vestiaires du théâtre, j’ai raccroché ma peau
Je repris à la place mes rêves en lambeaux
Et j’ai quitté la France, et l’Europe et l’Asie
Pour être citoyen de la Terre-patrie, patrie
Qui réveille, qui réveille la planète endormie?
Qui réveille, qui réveille la planète endormie?
Qui réveille, qui réveille la planète endormie?