Les paroles de la chanson
« La pavane des patronages »
Charles Trenet
Sur les bancs, comme des images,
Et dans l’œil de Monsieur l’Abbé,
On voit, au sommeil, attablés,
On voit, au sommeil, attablés
Tous les enfants des patronages.
Blouses noires et chandails de laine
Abritent un cœur de Jésus
Et les lampes d’acétylène,
Et les lampes d’acétylène
Ont des lumières de vertu.
Le sacré-cœur, les étendards,
Les cantiques à Jeanne d’Arc,
La nuit qui dort la gueule ouverte,
Les arbres frileux et rouillés
Par les ruses du mois d’octobre
Qui secouent des pluies d’étoiles
Comme de grands chiens mouillés
Bercent la classe virginale.
Échasses quilles et maillets
Dorment loin des jeux et du bruit
Comme dorment dans leur jeune âge,
Comme dorment dans leur jeune âge
Tous les enfants des patronages,
Comme dort la Vierge Marie,
Comme dort la Vierge Marie
Quand elle a fini son ménage.
Et dans l’œil de Monsieur l’Abbé,
On voit, au sommeil, attablés,
On voit, au sommeil, attablés
Tous les enfants des patronages.
Blouses noires et chandails de laine
Abritent un cœur de Jésus
Et les lampes d’acétylène,
Et les lampes d’acétylène
Ont des lumières de vertu.
Le sacré-cœur, les étendards,
Les cantiques à Jeanne d’Arc,
La nuit qui dort la gueule ouverte,
Les arbres frileux et rouillés
Par les ruses du mois d’octobre
Qui secouent des pluies d’étoiles
Comme de grands chiens mouillés
Bercent la classe virginale.
Échasses quilles et maillets
Dorment loin des jeux et du bruit
Comme dorment dans leur jeune âge,
Comme dorment dans leur jeune âge
Tous les enfants des patronages,
Comme dort la Vierge Marie,
Comme dort la Vierge Marie
Quand elle a fini son ménage.