Les paroles de la chanson
« La parole de l'autre »
Véronique Pestel
Qu’importe ce qu’on dit, c’est la vie qui décide
Elle passe entre les lignes en s’excusant du peu
Et ce n’est pas sa faute si elle ne coïncide
Ni avec ce qu’on dit ni avec ce qu’on veut
Je vais parler d’un temps que tu vas reconnaître
C’est le tien. Tu y mets ton courage et tes mots
Mais chacun ne voyant midi qu’à sa fenêtre
Tu ne recevras de moi que ton propre écho
La parole de l’autre est souvent décevante
La parole de l’autre est souvent en-dessous
Car qui parle est toujours une énigme vivante
Et même quand on s’applique, on ne comprend pas tout
Les mots ne parlent bien qu’à la cause commune
Quand tout un peuple crie pour sa vie, pour son pain
Quand le mal ne fait qu’un, le verbe fait fortune
Et ce que dit un seul est compris par chacun
Ça n’est pas, tant s’en faut, le cas dans nos parages
Où sur le bien commun le mal est solitaire
Les drames y sont nombreux, honteux et sans partage
Car plus ils sont variés, moins ils sont solidaires
La parole de l’autre n’y est pas dérangeante
La parole de l’autre n’y est qu’en-dessous
Mais qui parle est toujours une énigme exigeante
Dont il faut bien se dire qu’elle a besoin de nous
Qu’importe ce qu’on dit, tout est dans ce qu’on porte
À qui sait regarder, tout être se confie
Et il ne faut pas croire qu’une parole forte
Peut se passer du cœur pour atteindre l’esprit
La parole de l’autre est une lettre morte
Si tu ne l’embrasses pas pour lui donner la vie
La parole ne sert qu’à entrouvrir la porte
Et la musique est là pour ne pas qu’on s’ennuie
La parole ne sert qu’à entrouvrir la porte
Si l’amour fait le reste, on se sera compris
Elle passe entre les lignes en s’excusant du peu
Et ce n’est pas sa faute si elle ne coïncide
Ni avec ce qu’on dit ni avec ce qu’on veut
Je vais parler d’un temps que tu vas reconnaître
C’est le tien. Tu y mets ton courage et tes mots
Mais chacun ne voyant midi qu’à sa fenêtre
Tu ne recevras de moi que ton propre écho
La parole de l’autre est souvent décevante
La parole de l’autre est souvent en-dessous
Car qui parle est toujours une énigme vivante
Et même quand on s’applique, on ne comprend pas tout
Les mots ne parlent bien qu’à la cause commune
Quand tout un peuple crie pour sa vie, pour son pain
Quand le mal ne fait qu’un, le verbe fait fortune
Et ce que dit un seul est compris par chacun
Ça n’est pas, tant s’en faut, le cas dans nos parages
Où sur le bien commun le mal est solitaire
Les drames y sont nombreux, honteux et sans partage
Car plus ils sont variés, moins ils sont solidaires
La parole de l’autre n’y est pas dérangeante
La parole de l’autre n’y est qu’en-dessous
Mais qui parle est toujours une énigme exigeante
Dont il faut bien se dire qu’elle a besoin de nous
Qu’importe ce qu’on dit, tout est dans ce qu’on porte
À qui sait regarder, tout être se confie
Et il ne faut pas croire qu’une parole forte
Peut se passer du cœur pour atteindre l’esprit
La parole de l’autre est une lettre morte
Si tu ne l’embrasses pas pour lui donner la vie
La parole ne sert qu’à entrouvrir la porte
Et la musique est là pour ne pas qu’on s’ennuie
La parole ne sert qu’à entrouvrir la porte
Si l’amour fait le reste, on se sera compris