Les paroles de la chanson
« La paimpolaise »
Jack Lantier
Quittant ses genêts et sa lande
Quand le Breton se fait marin
En allant aux pêches d’Islande
Voici quel est le doux refrain
Que le pauvre gâs
Fredonne tout bas
"J’aime Paimpol et sa falaise
Son église et son Grand Pardon
J’aime surtout la Paimpolaise
Qui m’attend au pays breton"
Quand leurs bateaux quittent nos rives
Le curé leur dit "Mes bons fieux
Priez souvent monsieur saint Yves
Qui nous voit, des cieux toujours bleus"
Et le pauvre gâs
Fredonne tout bas
"Le ciel est moins bleu, n’en déplaise
A saint Yves, notre Patron,
Que les yeux de ma Paimpolaise
Qui m’attend au pays breton!"
Guidé par la petite étoile
Le vieux patron, d’un air très fin,
Dit souvent que sa blanche voile
Semble l’aile d’un séraphin
Et le pauvre gâs
Fredonne tout bas
"Ta voilure, mon vieux Jean Blaise,
Est moins blanche au mât d’artimon
Que la coiffe à la Paimpolaise
Qui m’attend au pays breton"
Le brave Islandais, sans murmure
Jette la ligne et le harpon
Puis, dans un relent de saumure,
Il s’affale dans l’entrepont
Et le pauvre gâs
Soupire tout bas
"Je serions bien mieux à mon aise
Les draps tirés jusqu’au menton
A côté de la Paimpolaise
Qui m’attend au pays breton!"
Mais souvent l’océan qu’il dompte
Se réveille, lâche et cruel
Et, lorsque le soir on compte,
Bien des noms manquent à l’appel
Et le pauvre gâs
Fredonne tout bas
"Pour combattre la flotte anglaise
Comme il faut plus d’un moussaillon
J’en causerons à ma Paimpolaise
En rentrant au pays breton!"
Puis, quand la vague le désigne
L’appelant de sa grosse voix
Le brave Islandais se résigne
En faisant un signe de croix
Et le pauvre gâs,
Quand vient le trépas
Serrant la médaille qu’il baise,
Glisse dans l’océan sans fond
En songeant à la Paimpolaise
Qui l’attend au pays breton!
Quand le Breton se fait marin
En allant aux pêches d’Islande
Voici quel est le doux refrain
Que le pauvre gâs
Fredonne tout bas
"J’aime Paimpol et sa falaise
Son église et son Grand Pardon
J’aime surtout la Paimpolaise
Qui m’attend au pays breton"
Quand leurs bateaux quittent nos rives
Le curé leur dit "Mes bons fieux
Priez souvent monsieur saint Yves
Qui nous voit, des cieux toujours bleus"
Et le pauvre gâs
Fredonne tout bas
"Le ciel est moins bleu, n’en déplaise
A saint Yves, notre Patron,
Que les yeux de ma Paimpolaise
Qui m’attend au pays breton!"
Guidé par la petite étoile
Le vieux patron, d’un air très fin,
Dit souvent que sa blanche voile
Semble l’aile d’un séraphin
Et le pauvre gâs
Fredonne tout bas
"Ta voilure, mon vieux Jean Blaise,
Est moins blanche au mât d’artimon
Que la coiffe à la Paimpolaise
Qui m’attend au pays breton"
Le brave Islandais, sans murmure
Jette la ligne et le harpon
Puis, dans un relent de saumure,
Il s’affale dans l’entrepont
Et le pauvre gâs
Soupire tout bas
"Je serions bien mieux à mon aise
Les draps tirés jusqu’au menton
A côté de la Paimpolaise
Qui m’attend au pays breton!"
Mais souvent l’océan qu’il dompte
Se réveille, lâche et cruel
Et, lorsque le soir on compte,
Bien des noms manquent à l’appel
Et le pauvre gâs
Fredonne tout bas
"Pour combattre la flotte anglaise
Comme il faut plus d’un moussaillon
J’en causerons à ma Paimpolaise
En rentrant au pays breton!"
Puis, quand la vague le désigne
L’appelant de sa grosse voix
Le brave Islandais se résigne
En faisant un signe de croix
Et le pauvre gâs,
Quand vient le trépas
Serrant la médaille qu’il baise,
Glisse dans l’océan sans fond
En songeant à la Paimpolaise
Qui l’attend au pays breton!