Les paroles de la chanson
« La païenne »
Manau
Elle mit ses affaires dans un sac en toile,
Un petit flacon de verre, ce parfum qu’elle aime tant porter
Puis enlever la terre et rembourrer de paille
Ses vieux sabots qui au loin l’ont emportée
Les cheveux longs et lisses, cachés dans un bonnet
Les yeux pleins de malice, prêts à commettre les faits
Une allure de délice, mieux qu’un trésor un coffret
Au cou un joli pendentif qui ferait parler un secret
Elle entend les pas lisses qui viennent de la forêt
De ces filles de ces fils, ainsi perdus à jamais
Victimes des maléfices, dont le village connaît
Quand il vécu des sacrifices afin de connaître la paix
Mais la jeune fille sait bien, elle qui a tant écouté
La nature en son sein s’ébruite de l’autre côté
Elle qui sait comment plaire à toutes ces âmes égarées
Allongée près des pierres sacrées qui un jour ont été levées
Elle se demande encore si la beauté est ici
Et si, ce simple décor ne peut être que maudit
"A la vie, à la mort" qu’elle dit les yeux tout mouillés
Je ferais de mon corps ce que je veux, c’est ainsi décidé
Refrain :
Elle mit ses affaires dans un sac en toile,
Un petit flacon de verre, ce parfum qu’elle aime tant porter
Puis enlever la terre et rembourrer de paille
Ses vieux sabots qui au loin l’ont emportée
Ce jour-là était gris, un de ces jours pleins de brume
Dans le froid sous la pluie, un peu plus loin dans les dunes
Elle est restée la nuit, pour reprendre la coutume
Autour du feu la louve ici, pouvait seule pleurer à la lune
Elle parla à la terre, lui confessant sa douleur
Se livrant toute entière, ouvrant son cœur et ses peurs
"Je ne sais pas ma mère, si je suis à la hauteur,
Le don que j’ai ne peut pas plaire à tous ces hommes inquisiteurs"
Puis l’aube s’est levée, et elle est enfin rentrée
Les cheveux tout mouillés, le regard déterminé
Elle m’a dit sans bouger : "Écoute-moi mon aimé
Je pars de ce pays, mais je ne pourrais jamais t’oublier...
Refrain :
Elle mit ses affaires dans un sac en toile,
Un petit flacon de verre, ce parfum qu’elle aime tant porter
Puis enlever la terre et rembourrer de paille
Ses vieux sabots qui au loin l’ont emportée
J’ai compris que plus tard, qu’elle voulait nous protéger
Que même des remparts, n’auraient pas pu nous sauver
Ces croyants sur le tard, semblaient trop déterminés
Leur feu éclairait tel un phare, les païens qu’étaient aveuglés
Mais je la sens toujours, tout près de moi au village
Passant aux alentours, souvent derrière des nuages
Et ce parfum d’amour, dans le vieux site des sages
Je la revoie le jour où elle m’a dit qu’ici rien n’est en cage
Refrain :
Elle mit ses affaires dans un sac en toile,
Un petit flacon de verre, ce parfum qu’elle aime tant porter
Puis enlever la terre et rembourrer de paille
Ses vieux sabots qui au loin l’ont emportée
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Un petit flacon de verre, ce parfum qu’elle aime tant porter
Puis enlever la terre et rembourrer de paille
Ses vieux sabots qui au loin l’ont emportée
Les cheveux longs et lisses, cachés dans un bonnet
Les yeux pleins de malice, prêts à commettre les faits
Une allure de délice, mieux qu’un trésor un coffret
Au cou un joli pendentif qui ferait parler un secret
Elle entend les pas lisses qui viennent de la forêt
De ces filles de ces fils, ainsi perdus à jamais
Victimes des maléfices, dont le village connaît
Quand il vécu des sacrifices afin de connaître la paix
Mais la jeune fille sait bien, elle qui a tant écouté
La nature en son sein s’ébruite de l’autre côté
Elle qui sait comment plaire à toutes ces âmes égarées
Allongée près des pierres sacrées qui un jour ont été levées
Elle se demande encore si la beauté est ici
Et si, ce simple décor ne peut être que maudit
"A la vie, à la mort" qu’elle dit les yeux tout mouillés
Je ferais de mon corps ce que je veux, c’est ainsi décidé
Refrain :
Elle mit ses affaires dans un sac en toile,
Un petit flacon de verre, ce parfum qu’elle aime tant porter
Puis enlever la terre et rembourrer de paille
Ses vieux sabots qui au loin l’ont emportée
Ce jour-là était gris, un de ces jours pleins de brume
Dans le froid sous la pluie, un peu plus loin dans les dunes
Elle est restée la nuit, pour reprendre la coutume
Autour du feu la louve ici, pouvait seule pleurer à la lune
Elle parla à la terre, lui confessant sa douleur
Se livrant toute entière, ouvrant son cœur et ses peurs
"Je ne sais pas ma mère, si je suis à la hauteur,
Le don que j’ai ne peut pas plaire à tous ces hommes inquisiteurs"
Puis l’aube s’est levée, et elle est enfin rentrée
Les cheveux tout mouillés, le regard déterminé
Elle m’a dit sans bouger : "Écoute-moi mon aimé
Je pars de ce pays, mais je ne pourrais jamais t’oublier...
Refrain :
Elle mit ses affaires dans un sac en toile,
Un petit flacon de verre, ce parfum qu’elle aime tant porter
Puis enlever la terre et rembourrer de paille
Ses vieux sabots qui au loin l’ont emportée
J’ai compris que plus tard, qu’elle voulait nous protéger
Que même des remparts, n’auraient pas pu nous sauver
Ces croyants sur le tard, semblaient trop déterminés
Leur feu éclairait tel un phare, les païens qu’étaient aveuglés
Mais je la sens toujours, tout près de moi au village
Passant aux alentours, souvent derrière des nuages
Et ce parfum d’amour, dans le vieux site des sages
Je la revoie le jour où elle m’a dit qu’ici rien n’est en cage
Refrain :
Elle mit ses affaires dans un sac en toile,
Un petit flacon de verre, ce parfum qu’elle aime tant porter
Puis enlever la terre et rembourrer de paille
Ses vieux sabots qui au loin l’ont emportée
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