Les paroles de la chanson
« La nostalgie »
Léo Ferré
Ils n’ont de noir qu’un faux drapeau de soixante-huit
Tout est clair dans leurs gestes, ils t’apportent la guerre
Ils passent dans la rue, ouvre-leur tes habits
Ils y coudront dessus leur ouverture-éclair
Et si jamais la nostalgie te prend
Tu peux toujours imaginer le pire
Sans que jamais personne ne puisse dire
Quand ça viendra, quand ça viendra
Et si jamais la nostalgie te prend
Tu peux toujours essayer de poursuivre
Cette comète noire qui t’enivre
Et qui s’en va, et qui s’en va
Ils n’ont de noir qu’un peu de ce ciel engagé
Tout est clair dans leur yeux, ils regardent la fièvre
Ils moissonnent tes rêves au-dessus des pavés
Ils mouilleront leur pain trempé dedans tes lèvres
Et si jamais la nostalgie te prend
Tu peux toujours croire que ça fonctionne
Et que l’amour, ça rend les idées bonnes
Après demain, après demain
Et si jamais la nostalgie te prend
Tu peux toujours tenter de faire en sorte
Que les idées ouvrent grandes les portes
Avec tes mains, avec tes mains
Ils n’ont de noir qu’un peu de cette raison d’or
Qui grandit la folie au-dessus du courage
Qui fait la vie patiente et inquiète la mort
Qui arrête le temps à la dernière page
Et si jamais la nostalgie te prend
Tu peux toujours la crier dans la rue
Et dire au monde que tu ne veux plus
Perdre ta vie, perdre ta vie
Et si jamais la nostalgie te prend
Tu peux toujours la regarder en face
Avec tes poings et tu verras que passe
La nostalgie
Tout est clair dans leurs gestes, ils t’apportent la guerre
Ils passent dans la rue, ouvre-leur tes habits
Ils y coudront dessus leur ouverture-éclair
Et si jamais la nostalgie te prend
Tu peux toujours imaginer le pire
Sans que jamais personne ne puisse dire
Quand ça viendra, quand ça viendra
Et si jamais la nostalgie te prend
Tu peux toujours essayer de poursuivre
Cette comète noire qui t’enivre
Et qui s’en va, et qui s’en va
Ils n’ont de noir qu’un peu de ce ciel engagé
Tout est clair dans leur yeux, ils regardent la fièvre
Ils moissonnent tes rêves au-dessus des pavés
Ils mouilleront leur pain trempé dedans tes lèvres
Et si jamais la nostalgie te prend
Tu peux toujours croire que ça fonctionne
Et que l’amour, ça rend les idées bonnes
Après demain, après demain
Et si jamais la nostalgie te prend
Tu peux toujours tenter de faire en sorte
Que les idées ouvrent grandes les portes
Avec tes mains, avec tes mains
Ils n’ont de noir qu’un peu de cette raison d’or
Qui grandit la folie au-dessus du courage
Qui fait la vie patiente et inquiète la mort
Qui arrête le temps à la dernière page
Et si jamais la nostalgie te prend
Tu peux toujours la crier dans la rue
Et dire au monde que tu ne veux plus
Perdre ta vie, perdre ta vie
Et si jamais la nostalgie te prend
Tu peux toujours la regarder en face
Avec tes poings et tu verras que passe
La nostalgie