Les paroles de la chanson
« La morue du port »
Urfer
C’est une fille de la mer
Des cheveux roux, des grands yeux verts
Des bras, des hanches de sirène
Un torse vraiment olympien
Avec des lolos brigidiens - brigidiens - brigidiens!
Un port de reine
Et les farouches Terre-neuvas
Quand ils revenaient de là-bas
Leurs bateaux chargés de morues
Comme elle savait les accrocher
Dans les filets bleus du péché
Au coin d’la rue
Une morue pêchant un pêcheur
Beau thème pour un prédicateur
On pourrait en faire des gloses
Mais y avait chez les Terre-neuvas
Un pur, un dur, un gars comme ça - comme ça - comme ça!
Plein d’ecchymoses
Qui a dit : "Ca peut plus durer!
C’te morue-là, j’vas la saler
Pour en débarrasser le monde"
Il a mis son bel habit neuf
Cousu dans un beau drap d’Elbeuf
"Salut la blonde!"
"Salut", qu’elle a fait, "t’es le roi!
T’as des biceps... Monte avec moi!"
Il a monté, a s’est mise nue
Elle était belle comme le soleil
L’avait jamais rien vu d’pareil
Oh... oh... oh... une statue!
Il en est tombé d’un coup d’sang
Raide mort à ses pieds ravissants
Alors, elle a fondu en larmes
En voyant la mort de si près
Elle comprenait c’qu’elle avait fait
Avec ses charmes
Alors d’un coeur bien repentant
Avec l’argent de ses clients
A sa patronne Marie-Madeleine
Elle a élevé un reposoir
Oùsqu’elle va méditer le soir - Oùsqu’elle va méditer le soir!
L’âme sereine
Mais avec l’argent qui restait
Ca faisait un joli paquet
Elle a ouvert sur la falaise
Un hôtel joliment garni
Où l’amour se fait comme on dit
A la française
Elle le gère avec dignité
A ch’val sur la moralité
Planant au-d’ssus des contingences
Ses beaux yeux levés vers le ciel
Elle assure pour le temporel - le temporel - le temporel!
Sa subsistance
Ce qui prouve bien qu’ayant fauté
On peut toujours se racheter
Par une conduite exemplaire
Retenez bien cette leçon
Et l’adresse : 2, rue des Pigeons
A Saint-Nazaire
A Saint-Nazaire
Des cheveux roux, des grands yeux verts
Des bras, des hanches de sirène
Un torse vraiment olympien
Avec des lolos brigidiens - brigidiens - brigidiens!
Un port de reine
Et les farouches Terre-neuvas
Quand ils revenaient de là-bas
Leurs bateaux chargés de morues
Comme elle savait les accrocher
Dans les filets bleus du péché
Au coin d’la rue
Une morue pêchant un pêcheur
Beau thème pour un prédicateur
On pourrait en faire des gloses
Mais y avait chez les Terre-neuvas
Un pur, un dur, un gars comme ça - comme ça - comme ça!
Plein d’ecchymoses
Qui a dit : "Ca peut plus durer!
C’te morue-là, j’vas la saler
Pour en débarrasser le monde"
Il a mis son bel habit neuf
Cousu dans un beau drap d’Elbeuf
"Salut la blonde!"
"Salut", qu’elle a fait, "t’es le roi!
T’as des biceps... Monte avec moi!"
Il a monté, a s’est mise nue
Elle était belle comme le soleil
L’avait jamais rien vu d’pareil
Oh... oh... oh... une statue!
Il en est tombé d’un coup d’sang
Raide mort à ses pieds ravissants
Alors, elle a fondu en larmes
En voyant la mort de si près
Elle comprenait c’qu’elle avait fait
Avec ses charmes
Alors d’un coeur bien repentant
Avec l’argent de ses clients
A sa patronne Marie-Madeleine
Elle a élevé un reposoir
Oùsqu’elle va méditer le soir - Oùsqu’elle va méditer le soir!
L’âme sereine
Mais avec l’argent qui restait
Ca faisait un joli paquet
Elle a ouvert sur la falaise
Un hôtel joliment garni
Où l’amour se fait comme on dit
A la française
Elle le gère avec dignité
A ch’val sur la moralité
Planant au-d’ssus des contingences
Ses beaux yeux levés vers le ciel
Elle assure pour le temporel - le temporel - le temporel!
Sa subsistance
Ce qui prouve bien qu’ayant fauté
On peut toujours se racheter
Par une conduite exemplaire
Retenez bien cette leçon
Et l’adresse : 2, rue des Pigeons
A Saint-Nazaire
A Saint-Nazaire