Les paroles de la chanson
« La métisse »
Yves Simon
Vous êtes une métisse, un être caribéen
Vous arrivez d’ailleurs, de là où je ne suis rien
Votre mémoire est envahie de bateaux
Remplis d’Africains, vos ancêtres, portant le noir sur la peau
{Refrain:}
La métisse a des sanglots, sanglots longs
Des sanglots longs, longs venus de l’intérieur
La métisse a des sanglots, sanglots longs
Des sanglots longs, longs qui surgissent de son cœur
Sur l’Atlantique nord, dans la mémoire des flots
Les vagues ont englouti des corps jeunes et beaux
Pour eux le voyage de l’Afrique aux Amériques
S’est arrêté dans les abîmes de vagues océaniques
La métisse a des sanglots, sanglots longs
Des sanglots longs, longs qui surgissent de son cœur
Noire la sueur, blanche l’oppression
Dans les champs de canne ils chantèrent le blues des rébellions
Noire la douleur, blancs les champs de coton
Les esclaves n’avaient qu’un seul droit : rêver toute une vie en prison
{au Refrain}
Vous arrivez d’ailleurs, de là où je ne suis rien
Votre mémoire est envahie de bateaux
Remplis d’Africains, vos ancêtres, portant le noir sur la peau
{Refrain:}
La métisse a des sanglots, sanglots longs
Des sanglots longs, longs venus de l’intérieur
La métisse a des sanglots, sanglots longs
Des sanglots longs, longs qui surgissent de son cœur
Sur l’Atlantique nord, dans la mémoire des flots
Les vagues ont englouti des corps jeunes et beaux
Pour eux le voyage de l’Afrique aux Amériques
S’est arrêté dans les abîmes de vagues océaniques
La métisse a des sanglots, sanglots longs
Des sanglots longs, longs qui surgissent de son cœur
Noire la sueur, blanche l’oppression
Dans les champs de canne ils chantèrent le blues des rébellions
Noire la douleur, blancs les champs de coton
Les esclaves n’avaient qu’un seul droit : rêver toute une vie en prison
{au Refrain}