Les paroles de la chanson
« La ménagerie patarak »
Charles Et Johnny
Près de la baraque de la belle Hélèna
Et de l’homme aux deux estomacs,
Je revois toujours, le cœur m’en fait tic-tac,
La ménagerie Patarak
Où j’ai passé des minutes si charmantes,
Sous la soupente,
Près de l’orchestre et de ses couacs
Un programme de grande classe
Etait écrit sur une glace,
Dehors on promettait et tant et tant et tant
Qu’on se demandait en entrant
Si parfois quelque fauve terrible
Pouvait s’échapper, c’est possible!
Mais il n’y avait qu’un pauvre lion débonnaire,
Quadragénaire, très fonctionnaire,
Avec un air timide et doux, sans trop s’en faire,
Il regardait de ses yeux ronds les moucherons,
Il n’avait pas l’air d’être des plus sanguinaires,
Mais très pépère comme un notaire
Et quand après avoir rugi
Donnait la patte pour dire merci,
Il se couchait tout comme un sac
On comprenait qu’c’était fini
Et pour dix sous c’était gentil
La ménagerie Patarak
Un jour, le vieux lion qui s’appelait Brutus
Tomba malade mordicus,
Je revois toujours Patarak affolé
Et courant tout échevelé,
Il avait les moustaches en bataille
Et la marmaille
Autour de lui le questionnait :
"Alors Monsieur Patarak et vot’ lion?"
Hélas! répondait le brave homme,
Dans un bien triste moment nous sommes,
Brutus n’a pas mangé depuis plus de huit jours,
A mon appel il reste sourd
Comme jadis il n’a plus le cœur allègre
Il est presque aveugle, il est maigre
Alors on fit appeler un vieux vétérinaire,
Sexagénaire, un peu lunaire,
Qui prit un air absent et dit avec mystère
"Je vois que ce bel animal est au plus mal"
Après ces mots définitifs que l’on vénère,
Qu’on exagère, qui désespèrent,
Après que l’homme fut parti,
Qu’il eut dit au revoir et merci,
Brutus n’était plus qu’un vieux sac
Alors tout le monde comprit
Que désormais c’était fini,
La ménagerie Patarak.
Et de l’homme aux deux estomacs,
Je revois toujours, le cœur m’en fait tic-tac,
La ménagerie Patarak
Où j’ai passé des minutes si charmantes,
Sous la soupente,
Près de l’orchestre et de ses couacs
Un programme de grande classe
Etait écrit sur une glace,
Dehors on promettait et tant et tant et tant
Qu’on se demandait en entrant
Si parfois quelque fauve terrible
Pouvait s’échapper, c’est possible!
Mais il n’y avait qu’un pauvre lion débonnaire,
Quadragénaire, très fonctionnaire,
Avec un air timide et doux, sans trop s’en faire,
Il regardait de ses yeux ronds les moucherons,
Il n’avait pas l’air d’être des plus sanguinaires,
Mais très pépère comme un notaire
Et quand après avoir rugi
Donnait la patte pour dire merci,
Il se couchait tout comme un sac
On comprenait qu’c’était fini
Et pour dix sous c’était gentil
La ménagerie Patarak
Un jour, le vieux lion qui s’appelait Brutus
Tomba malade mordicus,
Je revois toujours Patarak affolé
Et courant tout échevelé,
Il avait les moustaches en bataille
Et la marmaille
Autour de lui le questionnait :
"Alors Monsieur Patarak et vot’ lion?"
Hélas! répondait le brave homme,
Dans un bien triste moment nous sommes,
Brutus n’a pas mangé depuis plus de huit jours,
A mon appel il reste sourd
Comme jadis il n’a plus le cœur allègre
Il est presque aveugle, il est maigre
Alors on fit appeler un vieux vétérinaire,
Sexagénaire, un peu lunaire,
Qui prit un air absent et dit avec mystère
"Je vois que ce bel animal est au plus mal"
Après ces mots définitifs que l’on vénère,
Qu’on exagère, qui désespèrent,
Après que l’homme fut parti,
Qu’il eut dit au revoir et merci,
Brutus n’était plus qu’un vieux sac
Alors tout le monde comprit
Que désormais c’était fini,
La ménagerie Patarak.