Les paroles de la chanson
« La marge »
Francesca Solleville
Je suis le bord, je suis la grève
Tiens, je suis plutôt marge ou grève
Tiens, moi je suis plutôt faubourg
J’ai pas de chaise au Luxembourg
Le centre n’est pas mon milieu
La ville est plus belle en banlieue
Dans les drapeaux, je suis la frange
Pour la blancheur, je suis la fange
Je suis hors champ et hors les murs
Je préfère les entournures
Dans les fortifs, je suis traboule
Pour les foulards, l’ourlet qu’on roule
C’est dans la marge
Qu’est le grand large
Si la vérité sort des puits
Les margelles, ça me suffit
J’ébauche ma littérature
Côté raté, côté ratures
Il n’y a de paroles hautes
Que dans la colonne des fautes
C’est dans la marge
Qu’est le grand large
Oui, j’aime mieux casser mon grain
Avec ceux qui ratent leurs trains
J’aime mieux partager mes poches
Avec ceux qui loupent les coches
Quitte à peser dans la balance
Peser du côté où ça pense
C’est là que tout bouillonne encore
Sous la peau, dans l’aubier du corps
Je veux pas ratisser plus grand
Je ne veux pas du premier rang
Le petit bonheur que je pioche
Est le même que quand j’étais mioche
C’est dans la marge
Qu’est le grand large
Au bout de mon p’tit cabotage
Si j’étais juste un marque-page
Si j’étais seulement un signet
Dans le grand livre de juillet
Moi, l’utopie que je côtoie
Je lui dis tu, je la tutoie
{x2:}
C’est dans la marge
Qu’est le grand large
Tiens, je suis plutôt marge ou grève
Tiens, moi je suis plutôt faubourg
J’ai pas de chaise au Luxembourg
Le centre n’est pas mon milieu
La ville est plus belle en banlieue
Dans les drapeaux, je suis la frange
Pour la blancheur, je suis la fange
Je suis hors champ et hors les murs
Je préfère les entournures
Dans les fortifs, je suis traboule
Pour les foulards, l’ourlet qu’on roule
C’est dans la marge
Qu’est le grand large
Si la vérité sort des puits
Les margelles, ça me suffit
J’ébauche ma littérature
Côté raté, côté ratures
Il n’y a de paroles hautes
Que dans la colonne des fautes
C’est dans la marge
Qu’est le grand large
Oui, j’aime mieux casser mon grain
Avec ceux qui ratent leurs trains
J’aime mieux partager mes poches
Avec ceux qui loupent les coches
Quitte à peser dans la balance
Peser du côté où ça pense
C’est là que tout bouillonne encore
Sous la peau, dans l’aubier du corps
Je veux pas ratisser plus grand
Je ne veux pas du premier rang
Le petit bonheur que je pioche
Est le même que quand j’étais mioche
C’est dans la marge
Qu’est le grand large
Au bout de mon p’tit cabotage
Si j’étais juste un marque-page
Si j’étais seulement un signet
Dans le grand livre de juillet
Moi, l’utopie que je côtoie
Je lui dis tu, je la tutoie
{x2:}
C’est dans la marge
Qu’est le grand large